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HISTORIQUE 1

MA FAMILLE ORIGINAIRE DE THIONVILLE S’INSTALLA AU LUXEMBOURG EN 1793

1827Guetschlick fut gérant en commandite de la Soc. d’Industrie Lux. pour la fabrication de drap et de laine.

Ce bâtiment fut acheté et réparé par une société de propriétaires. Des fabricants de la ville de Luxembourg y installèrent plusieurs établissements industriels. Parmi ces établissements se trouvait la fabrique de drap et flanelles et filature de MM GODCHAUX, frères.

 NOUS PENSONS QUE HAYEM, GUETSCHLICK ET SAMSON S’ETAIENT REUNIS POUR TRAVAILLER ENSEMBLE, CE QUI DONNA PLUS TARD LES ETABLISSEMENTS “GODCHAUX FRERES”

En deux semaines, la filature de laine de MM. GODCHAUX mettait à profit toutes les découvertes de cette industrie. On y trouvait des métiers où se fabriquait de la flanelle et des mesures avaient été prises pour y ajouter une fabrique complète de drap.

1828, GODCHAUX Frères n'existait pas encore. Samson commençait sa dernière année à l'Athénée.

Hayem GODCHAUX, frère ainé de Guetschlick et Samson avait établi chez sa mère une fabrique de Molleton sous l’intitulé “Hayem GODCHAUX FILS”. Il faisait laver et teindre des laines dans une tannerie inactivée au Pfaffenthal.


1829. Hayem GODCHAUX FILS eut l’autorisation d’installer une fabrique de flanelle et autres étoffes de laine, une mécanique à filé la laine et une teinturerie pour les étoffes de laine, dans le couvent du Saint- Esprit, situé au Pfaffenthal.

Source ANL archives nationales de Luxembourg

1830 Samson s'installa sur les terres de la commune de Sandweiler. Il défricha et cultiva le terrain et y fit de belles plantations.


1832, une importante épidémie de Choléra sévissait sur toute l'Europe. La ville de Luxembourg ne fut pas épargnée. Les frères GODCHAUX, toujours à Luxembourg, fabriquèrent des ceintures hygiéniques préservatrices contre la maladie. Beaucoup de personnes tombèrent malades. Il fallut organiser les secours et des commissions auxiliaires de quartiers furent créées. M. GODCHAUX  fut président de la commission du quartier de la ville haute.

Source ANL archives nationales de Luxembourg

Source ANL archives nationales de Luxembourg

1835, un incendie consuma l'un des bâtiments de la manufacture de MM. GODCHAUX Frères, située à Schleifmuhl. Les patrons étaient absents. Samson qui revenait de Mersch arriva sur les lieux vers 11 heures et Hayem arriva après minuit. Le montant des dégâts  était de  46 500 francs. Cette somme fut rapidement versée par la " Société des Propriétaires Réunis de Bruxelles ".

La même année, la mère de Samson et Guetschlick, Nanette Raphaël CAHEN, veuve GODCHAUX, fut déclarée en faillite.


1836, Pinhas GODCHAUX, l'oncle de Samson et Guetschlick, essayeur du bureau de garantie de la marque d'or et d'argent,

changeât de domicile. Pour en savoir plus sur Pinnas GODCHAUX, cliquez sur l'annonce.

Source ANL archives nationales de Luxembourg

1837, Louis Ferdinand FIX, neveu de Samson, élève de l'école de M. BRIESSE obtint le 2éme prix scolaire.  Décès de Hayem GODCHAUX.

         Samson et Guestchlick épousèrent réciproquement, les soeurs Rose et Esther LEVY.


1838, Adolphe FIX, neveu de Samson, élève de l'école de RODENBORN eut le 2ème prix et en 1839, il eut le 1er prix, il était à l'école de M. LAUX. Pour en savoir plus sur les frères FIX, cliquez sur le nom.


1840, M. V. COSTER tenait le dépôt de la fabrique de MM. GODCHAUX Frères de Schleifmuhl. Ce dépôt était au 113 grand-rue à Luxembourg.

         Henri Constant FIX, neveu de Samson, eut le 1er prix. Elève de l'école de M. HOUDREMONT.

Source ANL archives nationales de Luxembourg

1841, le Grand-duc Guillaume II visita le Luxembourg. Il avait prévu de voir quelques établissements industriels, dont celui dirigé par MM. les frères GODCHAUX. Lors d'une collation chez Mme DUTREUX-BOCH, Guetschlick s'avança vers le Prince en le priant de vouloir continuer sa promenade jusqu'à son usine. L'heure étant déjà bien avancée, le Prince témoigna ses regrets à Guetschlick et lui annonça qu'ils se reverraient l'année suivante.


Par arrêté Grand Ducal,  sont nommés membres de la première Chambre du Commerce du Grand Duché de Luxembourg, 21 personnes dont Guetschlick GODCHAUX pour la corporation des draperies. Cette chambre était composée de 11 corporations de métiers.

La chambre du commerce était contre l'entrée du Luxembourg dans le ZOLLVEREIN.


1842, Guetschlick et Samson accueillir Guillaume II et son fils le Prince d'Orange venu visiter leur fabrique de draps à Schleifmuhl. Les augustes personnages questionnèrent quelques ouvriers et discutèrent avec les frères GODCHAUX sur la fabrication.

collection M.H.A de Luxembourg

SCHLEIFMUHL 1841

de LIEZ cliquez ici

1844, Samson fut nommé échevin de la ville de Sandweiler. Il fut trouvé sur le mont Op Taur, des vestiges romains parmi lesquels une grosse pierre de granit taillée dont la façade sculptée représentait une grande draperie avec un lièvre grandeur nature. M. GODCHAUX se chargea de la conservation de cette antiquité.


1846 : Après 3 pétitions,  48 habitants de la commune de SANDWEILER protestèrent  par une lettre envoyée au ROI -GRAND-DUC, contre la nomination de Samson comme Bourgmestre de ladite commune. Après enquête les plaignants furent déboutés et Samson resta maire de cette commune jusqu’en 1862 date de sa démission.


1847 : Adolphe FIX est membre de l’Union des anciens élèves de L’ECOLE CENTRALE de Commerce et d’industrie de Bruxelles. Il était employé à la manufacture de draps de MM. Godchaux et Cie, à Schleifmuhl.  1848  Les Frères GODCHAUX furent accusés de monopôle. (cliquez pour en savoir plus)


1849 - le Conseil communal de Sandweiler a célébré la réinstallation de M. Godchaux comme bourgmestre. Le plus âgé des échevins, au nom du conseil qui l’entourait, a complimenté M. Godchaux et félicité la commune dont les voeux ont été si bien compris par le Roi, en lui rendant son ancien bourgmestre auquel il présenta un magnifique bouquet et une chevalière en or portant l’inscription “le conseil communal de Sandweiler reconnaissant, à M. Godchaux, son bourgmestre.” Un banquet suivit la cérémonie.

1851 Ils acquirent toute la propriété et la dirigea sous leur propre Nom GODCHAUX FRERES. Ils y transférèrent latelier de tissu qu'ils avaient fondé en 1828 à Pfaffenthal. 80 ouvriers et ouvrières y travaillaient. Ils y fabriquèrent des couvertures, des tricots, des draps colorés, des espagnolettes, des uniformes, etc... Un atelier pour la confection de gilets, caleçons, chemises hygiéniques (sous-vêtements), combinaisons et autres, y fut ajouté.

La même année, une Machine à Vapeur de 12ch a été installée dans les Entreprises de SCHLEIFMUHL pour compléter la force des chutes deau.

Participation de l'entreprise à l'exposition universelle de Londres. (cliquez pour en savoir plus).

 Sa Majesté qui connaissait parfaitement cette branche d'industrie, témoigna de sa satisfaction de voir cette vallée jadis déserte, transformée en un aussi bel établissement. Guillaume II assura à MM. GODCHAUX, qu'il portait un vif intérêt à leur établissement et les combla d'éloges pour cette réalisation. Sa Majesté put admirer, dans les magasins d'échantillons, une grande variété de beaux tissus. Il en complimenta MM. GODCHAUX et leur fit remettre une somme importante à distribuer aux ouvriers. En partant, leurs majestés souhaitèrent, aux frères GODCHAUX,  Bonheur et Prospérité.


Guetschlick reçut ses lettres de naturalisation


1843, un bon nombre d'habitants, tant catholiques qu'israélites, a suivi le convoi funéraire d'un homme de bien. Ce convoi était celui de feu Cerf GODCHAUX, frère de Guetschlick et Samson. Cerf GODCHAUX était substitut du procureur du Roi à Mons. Il était venu rendre visite à son frère et se sentit très mal pendant tout son voyage. Dès son arrivée, il se mit au lit. Malgré les soins et les secours de ses proches et médecin, Cerf succomba deux jours après, à de violentes coliques néphrétiques. Son décès arriva si inopinément que ses parents et amis en furent très affligés. Cerf était venu passer quelques jours de vacances dans sa famille. (cliquez pour lire sa nécrologie)

En plus de son caractère et de ses talents, Cerf possédait une douceur et une aménité qui lui conciliaient les cœurs. Cerf GODCHAUX a honoré sa ville natale, Luxembourg, partout où il a exercé des fonctions judiciaires. Malgré son état de santé, Cerf soutenu jusqu’au bout les débats de plusieurs accusations très graves dont une qui amena à la peine capitale. Il avait obtenu en 1824 le 1er prix d'Eminence.

Source ANL archives nationales de Luxembourg

1853 Le corps des Pompiers de Schleifmühl et sa bannière, participa au cortège funéraire de M. Charles METZ homme politique d’une grande valeur morale.


1854 Participation des établissements GODCHAUX aux expositions de Munich et Trèves (cliquez pour en savoir plus)

1855,  son S.A.R. le Prince HENRI se rendit à l’Etablissement des GODCHAUX Frères, où il fut chaleureusement accueillit par les ouvriers et complimenté par les Sieurs GODCHAUX. Ils firent tisser devant  S.A.R., un portait de celui-ci et une épreuve lui fut offerte. Accompagnée de Samson, son Altesse alla visiter la PULVERMUHL qui appartenait à Mr KUBORN.

Ils exposèrent à l'exposition universelle organisée par la ville de Paris. (cliquez pour en savoir plus)

Guestchlick y fut nommé chevalier de l'ordre de Légion d'Honneur.

Collection M.H.A. de Luxembourg

SCHLEIFMUHL 1855

 par FRESEZ cliquez ici

1859, Samson fut nommé membre du conseil de surveillance de la Caisse d'Epargne.

         Louis GODCHAUX, fils de Samson, élève à l'Athénée, obtint le 1er prix de langue anglaise et le 2ème prix de langue français.

         Paul GODCHAUX, fils de Guetschlick, élève du même établissement, eut le 3ème prix de tenue des livres, le 4ème prix de calligraphie

        et fut 2ème accessit de langue française.


1860, Elisabeth VILLARS fut condamnée à 12 ans de travaux forcés pour avoir volé, aux frères GODCHAUX chez lesquels elle était

         employée, un coupon de drap de 24 ½ mètres et d'une valeur de 240 F.


        M. GODCHAUX de Schleifmuhl eut, lors du CONCOURS AGRICOLES ET HORTICOLES, la 1ère prime de 40 F, pour sa vache de race

        DURHAM.

1856 Samson fut nommé chevalier de l'ordre de la Couronne de Chêne

1857, Samson vendit, pour une somme de 1000 francs, une pièce de terre qui se trouvait entre les propriétés de Mms Ruckert et Bechter.


De 1857 à 1861, la fabrique de Schleifmuhl vendait pour plus d’un million de Francs et occupait environ 300 ouvriers.


1858 : M. COLLARD fit un barrage sur l'Alzette pour irriguer ses terres, se qui engendra un manque d'eau dans les usines Godchaux. Les moteurs n'étant plus activés par l'eau, les usines chômèrent pendant 3 jours. M. COLLARD fut condamné à verser des dommages et intérêts.

1861, Guestchlick fut membre du Jury à l'exposition de Metz, (cliquez pour en savoir plus) où Léon LYON, son beau-frère, exposa quelques unes de ses oeuvres. Samson écrivit pour dire que les associations musicales ouvrières de ses usines, ne pourraient pas participer au concours d'Orphéon de l'exposition de Metz car les ouvriers avaient trop de travail dû à un surcroit des commandes.

Samson adressa une lettre pour demander au commissaire de district de faire examiner des rochers qui menaçaient de s'écrouler sur des maisons à Pulvermuhle.

Lors de la distribution annuelle des prix de l'Ecole Supérieure de Commerce, Louis, fils de Samson, obtint la première médaille de bronze.


1862, Samson démissionna de ses fonctions de maire pour rentrer à la chambre du commerce (comme délégué consultant).

1864, nomination de Samson à la chambre du commerce. Le 24 Mai 1864 les frères GODCHAUX acquirent par adjudication provisoire le moulin d’ETTELBRUCK. Le 07 février 1866, ils en devinrent les nouveaux propriétaires.

 3 CPA collection B.N.L.

REPRESENTANT ETTELBRUCK

Ancienne villa GODCHAUX

1867 fut créée la société en commandite GODCHAUX FRERES & CIE.

Novembre 1867, lors de la vente de différents éléments provenant de la démolition de la forteresse de la ville de Luxembourg, Samson GODCHAUX acquit plusieurs pièces de ferronnerie pour une somme de 164F.

Ce matériel fut acquit pour l’amélioration de l’entreprise.


Projets de barrages sur l’Alzette à ETTELBRUCK. (CLIQUEZ SUR LE NOM DE LA VILLE)

Les produits de leur industrie rencontrèrent un vif succès, ce qui obligea les patrons à agrandir leurs ateliers et à acheter d'autres métiers à tisser. Les ouvriers arrivèrent de toutes parts.

Le savoir faire des GODCHAUX était tel que leur production connut un autre essor. C'est ainsi qu'ils créèrent deux autres manufactures, une à Pulvermuhl et une à Ettelbruck.


1868,  -Samson et Guetschlick étaient actionnaires de la BANQUE INTERNATIONALE DE LUXEMBOURG (B.I.L.)

          -rapport de police pour pollution de l’Alzette par l’entreprise de Schleifmuhl ; Constat de diminution de poissons dans la rivière par l’inspecteur DUMONT

          -Guetschlick fit la demande pour que lui soit attribuée la décoration de l’ordre de la couronne de chêne.

Dans cette correspondance, il expliquait le pourquoi de sa demande :

   En 1841, il rencontra à LAHAYE, Le Roi pour solliciter de celui-ci une extension des relations commerciales entre les deux Pays.  Après 1 mois de présence, Guetschlick dû quitter LAHAYE où il était tombé malade et depuis ce jour il se déplaçait avec une canne.

   En 1855, le Gouvernement refusa que la PRUSSE représente le Grand Duché de Luxembourg à l’Expo.Univ. de PARIS. Suite à ce refus Guetschlick fût désigné par le Ministre d’Etat  pour représenter Le G.D.L et son Industrie.


 5 juillet 1868, le C.M. d’ETTELBRUCK accorda  la construction d’un nouveau bâtiment, 23 jours plus tard ils demandèrent l’autorisation de construire une blanchisserie avec machine à vapeur.

                  

 25 juillet 1869 GODCHAUX &CIE eut la permission de construire plusieurs ponts sur l’ALZETTE et un caniveau pour l’écoulement des eaux.

Du 05 au 07 Octobre 1872, l’entreprise GODCHAUX FRERES à SCHLEIFMUHL, obtint le 3ème prix (50 f.) dans la catégorie vache laitière lors de l’Exposition annuelle du Cercle Agricole et Horticole du LUXEMBOURG.



Guetschlick fut nommé Chevalier dans l’Ordre de la Couronne de Chêne en 1872.

 1865, Samson GODCHAUX fut désigné par son Gouvernement, pour faire parti de la commission pour diriger les Exposants du Luxembourg à la future Exposition Universelle de PARIS en 1867, au titre des PAYS-BAS.

Cette commission servait de lien entre les futurs exposants et les organisateurs à Paris. Les membres de cette commission n’ont jamais été membres du jury de l’Exposition de 1867.

  1877, Louis écrit dans une lettre qu’il pouvait utiliser les deux casemate du RHAM comme Atelier de tissage et qu’il était prêt à les occuper pour une duré de trois ans consécutifs, au prix de 60 F par an (il occupait déjà les lieux). En Mai de la même année Louis se désistât de sa demande de location.

En octobre 1877 Louis adressa au conseil municipal de HAMM (dont le maire était Paul GODCHAUX (son cousin) et Henri GODCHAUX (son frère) était conseiller municipal), une seconde proposition de vente d’une parcelle de terrain (la première de septembre de la même année n’avait pas été retenue), en vue de la construction d’une future école à PULVERMUHL. Voulant que cette école fût créée, il baissa le prix de vente de son terrain qui se trouvait au centre du village (V.500F).

La concurrence était forte et pour garder leur main-d’oeuvre ils décidèrent de créer des logements mais assujettis à loyer, un lavoir construit  à Schleifmuhl en 1872 par Samson, des associations (chorale, jeu de quille.........), une caisse de mutuelle et de secours, un économat, une école gardienne, un café…. Mais comme dans toute concentration de population, il y avait des altercations et la gendarmerie devait intervenir.

Les associations ouvrières ont participé à différentes manifestations patriotiques et à des concours de chants et de musique. Les patrons faisaient même partis du cercle musical de Luxembourg.

Il existait, à Schleifmuhl, des écoles d'adultes qui percevaient annuellement des subventions de l'Etat. Il y avait 2 écoles de dessins (1 pour filles et 1 pour garçons) et 1 école d'ouvroir pour filles. Les mêmes écoles existaient à Pulvermuhl et Hamm.

Lavoir et Café

(c) Archives du SIL HAMM-PULVERMUHL

copyright photothèque de Luxembourg

photographe Tony KRIER

collection Musée National d’Histoire et d’Art Luxembourg : cabinet des Médailles

Livre Jetons Luxembourgeois Moderne  de R.WEILLER

collection Musée National d’Histoire et d’Art Luxembourg : cabinet des Médailles

Livre Jetons Luxembourgeois Moderne  de R.WEILLER

collection Musée National d’Histoire et d’Art Luxembourg : cabinet des Médailles

Livre Jetons Luxembourgeois Moderne  de R.WEILLER

Pour arriver à leur fin, Guetschlick et Samson n’hésitèrent pas à utiliser des moyens pas toujours recommandables. Ils étaient très intéressés par un moulin situé plus au nord de Schleifmuhl, ce moulin appartenait à Mr GANTENBEIN

Ils prirent des mesures...............LAISSONS LA PAROLE AUX DESCENDANTES GANTENBEIN

copyright Fabien GODCHAUX

Moulin GANTENBEIN

copyright photothèque de Luxembourg

Photographe J. Altmann

CPA collection B.N.L.

 1868 à 1870, l’établissement dû s’agrandir en fonction de la demande de ses produits. L’atelier de Tissage supplémentaire établi dans un bâtiment de la caserne du Rham, contenait 50 métiers en activité et les ouvriers se divisaient en :

   - 280 hommes à la tache gagnant par jour  de 3 à 5 Fr.

   - 60 hommes à la journées gagnant par jour 2.50 à 3.50 Fr.

   - 100 femmes à la tache gagnant par jour 1.25 à 2 Fr.

   - 30 aides de 13 à 15 ans gagnant par jour 0.65 à 1 Fr.

Dans cette liste ne sont pas compris les ouvriers de magasins, les emballeurs et les voituriers.


La puissance du moteur hydraulique que GODCHAUX Frères et Cie possédait à Ettelbruck, permis l’établissement d’un grand lavoir et dégraissage de laines, une filature et une teinturerie ; le travail y était principalement mécanique et les 100 ouvriers étaient payés à la journée, les hommes de 1.75 à 2 Fr. et les femmes de 1.20 à 1.75 Fr.

Dans les deux manufactures on employait que des laines exotiques, leur chiffre d’affaires était de deux millions de Francs. Tous deux produisaient le gaz d’éclairage.


La laine utilisée provenait de différents pays (Australie, Allemagne, Argentine...) et le produit fini était distribué en Angleterre, Allemagne, Belgique, au Luxembourg et aux Etats-Unis d’Amériques.

Le 07 mars 1869 furent déposés les statuts de la société anonyme des Bains-de-Mondorf, devant Maître Jacques G., parmi les actionnaires :

 - Mr Guetschlick GODCHAUX - 130 ACTIONS.

 - Mr Samson GODCHAUX - 129 ACTIONS.

Entérinés par A.G.D.                                                                                                                                                                                                                   " CLIQUEZ SUR L'IMAGE"

Bains de Montdorf 1908

Collection Solange COUSSEMENT

 1875 le barrage GODCHAUX DE l’ALZETTE fut achevé et ils construisirent un pont en fer sur l’Alzette en 1876.

Suite à un rapport de gendarmerie en 1879, Louis  pour le site de PULVERMUHL et Jules pour celui de SCHLEIFMUHL, régularisèrent les fabriques de gaz d’éclairage construites sans autorisation en 1876 à Pulvermuhl et en 1871 à Schleifmuhl.  (cliquez les NOMS des Usines pour les plans).


 1876, association entre N. J. CONROT-LENOEL et S.L. LAMORT-PESCATORE, fabricants de tricots à Pulvermuhl et Louis et Jacques GODCHAUX de Schleifmuhl. Ils rajoutèrent à cette fabrique de tricot, une laverie pour la laine. MAISON Louis GODCHAUX &Cie.


 Plainte contre les Entreprises GODCHAUX pour pollution, des Sieurs PEIFFER et KILL, ces messieurs n’eurent pas gain de cause, ils étaient propriétaires de bains à PFAFFENTHAL..............)


Louis fit une demande de location de casemate du RHAM (caserne). Son Beau-père Gabriel MAYER, participa à l'Exposition Universelle de PHILADELPHIE 1876 (cliquez pour en savoir plus).

François et Jacques GODCHAUX eurent l'autorisation d'employer une griffe servant à l'oblitération des timbres mobiles.

Vue la renommée des Etablissements, les ouvriers venaient travailler pour ces entreprises. Cet afflux de familles augmenta considérablement la population du village de HAMM qui faisait partie de la commune de SANDWEILER. En 1872 une pétition fut transmise au Maire de Sandweiler pour augmenter le nombre de conseillers de Hamm.

Cette affaire après de longs débats et courriers internes, monta jusqu’au Gouvernement.

Par LOI du 20 décembre 1873,  le HAMM, PULVERMUHL, SCHLEIFMUHL sections de etc.....

furent détachées de SANDWEILER, et prirent le nom de COMMUNE DE HAMM (cliquez pour en savoir plus)

chef lieu HAMM, cette loi prit effet le 01 Janvier 1874.

Paul GODCHAUX (fils de Guetschlick) fut, jusqu’à son décès en  1888, le premier Maire de HAMM.

Par la suite Jules GODCHAUX, fils de Samson, en devint Maire poste qu’il occupait peu

de temps avant son décès en 1917.

En Hommage à Paul la commune de HAMM racheta sa sépulture qui se trouve à l’entrée du cimetière de HAMM.

Entête de lettre de 1873

Source ANL archives nationales de Luxembourg

Entête de lettre de 1877

Source ANL archives nationales de Luxembourg

1878

Le 28 Mai 1878 un rapport accompagnant une demande de nomination au grade d’officier de la Couronne de chêne de Samson à été envoyé à Sa Majesté le Roi Grand Duc.

Le
01/06/1878, Samson fut nommé Officier dans l’Ordre de la Couronne de Chêne à l’occasion du 50e anniversaire de la fondation des Etablissements.
(Le 15/06/1878, remerciements de Samson pour l’honneur qui lui a été fait).


Le jour du 50ème anniversaire de la Société, le personnel offrit un tableau tissé à l’effigie des Sieurs Guetschlick et Samson.


La société participa à l'exposition universelle de Paris. (cliquez pour en savoir plus). Sa participation fut couronnée de succès et Samson y fut nommé chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur.

tapisserie collection Yoel SHER

1879, Samson a été nommé scrutateur lors de la 22e Ass. Gén. Ordinaire de la Banque Internationale de Luxembourg. Son fils Jules fut nommé au même poste lors de la 44e Ass. Gén. Ordinaire du 04/05/1904.

1879, article écrit par plusieurs ingénieurs luxembourgeois : "Chez MM. Louis Godchaux et Cie à Pulvermuhl, M. de Pindray a appliqué son procédé à un générateur de 19m20 de surface de chauffe à un tube intérieur (chaudière du Lancashire) d'environ 14 chevaux, auquel il a fait produire 34 chevaux de force, en vaporisant 9L. et 9 dixièmes d'eau par Kg de charbon; le vapeur produite est exempte de vapeur vésiculaire".

De 1877 à 1880, l’Etablissement GODCHAUX Frères et Cie se composait de :
- 2 grands ateliers de réparation, 24 assortiments (système Martin) avec 15 000 broches de filature, tant renvideurs que métiers fixes et mull jennys ; 80 métiers à tisser mécaniques ; 230 métiers à tisser à la main ; de vastes ateliers d’apprêts, 18 fouleuses, 16 dégraisseuses, 10 laineries, 2 rames continues à vapeur et à air chaud, 7 tondeuses, presses hydrauliques et cylindriques, 5 échardonneuses, épaillage chimique de laine et pièces, 2 grands lavoir Léviathan, etc. ; teinture en laine et en pièces ; 3 cuves à indigo, 19 chaudières à vapeur.
- comme moteur : chute d’eau (160 chevaux), machines à vapeur (130 chevaux)
Les produits manufacturés, nouveautés pour pantalons et paletots (hiver et été), satins castors, édredons, molletons, flanelles, articles pour confections de dames, le tout dans de très bas prix, s’écoulaient en Allemagne, Alsace-Lorraine, les Pays Scandinaves, la Suisse, l’Italie, l’Autriche, l’Angleterre, la Belgique, l’Amérique et Paris qui a elle seule absorbait une grande partie des étoffes pour confections dames. Avec sa succursale d’Ettelbruck, l’établissement de Schleifmuhl occupait 900 ouvriers et travaillait annuellement environ 375 000 kilos de laine lavée.

Source gallica.fr

Dégraissage et foulon

La fabrique de draps et tricots de Pulvermuhl datant de 1876, occupait plus de 900 ouvriers. Elle se composait de :
- 14 assortiments de filature, 5 selfactings et 12 mull jennys, 60 métiers mécaniques, 220 métiers à bras. Elle possédait outre un lavage de laine, un échardonnage chimique et autre, une teinturerie complète en laine, en coton et en pièces et toutes les machines nécessaires à l’apprêt, telles que dégraisseuses, fouleuses, laineries, rames continues à vapeur, tondeuses, presses hydrauliques et cylindriques.
- comme moteur : une turbine et 3 machines à vapeur de force totale de 240 chevaux.
Les produits manufacturés étaient : la bonneterie, la draperie et les nouveautés pour été et hiver pour hommes et dames, flanelles, molletons, pure laine et articles laine et coton.
- sa production s’élevait à environ 400 000 kilos de lainages divers et était écoulée en Allemagne, Alsace-Lorraine, dans les Etats Scandinaves, en Suisse, en Angleterre, en Belgique, en France et en Amérique.

Mull-jenny et métier continu

Source gallica.fr

1880, Louis demanda la location du grenier et de la cave de la nouvelle maison d’école de Pulvermuhl, elle lui fut accordée pour un montant de 50 F/an  et sous certaines conditions - INTERDICTION DE STOCKER DU MATERIEL INFLAMMABLE ET EXPLOSIF. Un brevet fut déposé au nom de GODCHAUX Frères. (cliquez pour en savoir plus)


1881, la Famille GODCHAUX était BAILLEUR de fond du Journal DER ARBEITER (journal exclusivement ouvrier).


Devant M. Michel Eugène R. la Maison Louis GODCHAUX &Cie pose de nouveau Statut et prend la dénomination de MANUFACTURE DE PULVERMUHL. Les directeurs étaient Louis et Jacques GODCHAUX - Victor CONROT


Ils eurent l'autorisation de construire une laverie pour laine sous conditions :

Mise en place d’un container pour la récupération des déchets contenus dans l’eau de lavage.

Quantité de laine à laver : 500 000kg

Quantité de déchets : 166 000 à 250 000kg

Le destin du moulin de lavage devait être associé à la fabrique de drap de Schleifmuhl.

Charles GODCHAUX écrivit un livre dont le titre est «Des MOYENS PRATIQUES de Développer l’Industrie par le Commerce en Belgique» Bruxelles Imprimerie Adolphe MERTENS, 1881.

1883, fusion entre la maison Louis GODCHAUX & Cie située à Pulvermuhl (Louis était le fils de Samson) et  la maison GODCHAUX Frères de Schleifmuhl. Les deux sites devinrent une Société Anonyme. Les statuts furent entérinés en MARS 1883 par A.G.Ducal.  Elle prit la dénomination de “DRAPERIES LUXEMBOURGEOISES”.


Ils étaient présents lors de l'exposition universelle d'Amsterdam. (cliquez pour en savoir plus)

De 1881 à 1883 : Les 3 principaux établissements du Grand-Duché à Schleifmuhl, Pulvermuhl et Ettelbruck, s’unissaient, au commencement de l’année 1883, pour former une société anonyme sous la raison sociale "Draperies Luxembourgeoises", dont le siège social était à Schleifmuhl-Les-Luxembourg. Ces établissements occupaient à peu-près 2000 ouvriers et consommaient environ 800 000 kilos de matières premières. Les produits manufacturés, nouveautés pour hommes et dames, molletons, flanelles, couvertures, bonneterie, etc., trouvaient leur écoulement dans tous les pays du Monde.

De 1884 à 1885, la société des Draperies Luxembourgeoises occupa dans ses diverses usines de draperie et de bonneterie de Schleifmuhl, Pulvermuhl et Ettelbruck, environ 1800 ouvriers ; elle agrandi ses ateliers de tissage mécanique de 120 métiers, remplaçant plus du double de métiers à bras. Sa consommation de matières premières en produit lavé était environ de 750 000 kilos. Les produits manufacturés, nouveautés pour hommes et dames, molletons, etc., trouvaient leur écoulement dans tous les pays du Monde, principalement en Allemagne, en Angleterre, en France et en Belgique.
A cause des tarifs douaniers très élevés et parfois mal appliqués, la société des Draperies Luxembourgeoises fut forcée de monter un établissement en France. Cette nouvelle usine, comme toutes les usines de la société situées dans le Grand-Duché, était complète et possédait des lavoirs, teintureries, tissages mécaniques et apprêts, d’après les systèmes les plus nouveaux de l’époque.
Pourtant, l’année 1884 n’avait pas été une année favorable à l’industrie lainière qui souffrait comme les autres industries de la crise universelle.
Suite à un incendie survenu à l’usine de Pulvermuhl, 300 ouvriers se retrouvèrent sans travail. Jules GODCHAUX demanda l’autorisation de transférer 50 à 60 ouvriers dans les usines d’Ettelbruck qui fonctionnaient la nuit. Cette autorisation fût accordée sous condition qu’aucun enfant de moins de 14 ans ne fût employé. Les enfants de 14ans révolus ne pouvaient être employés que pour une durée de 3 mois.


1886, l’industrie lainière souffrait du malaise général, soit, excès de production donc dépréciation du produit fabriqué.

La société des Draperies Luxembourgeoises dont la production restait stationnaire, pu maintenir le nombre d’ouvriers occupés précédemment.

Le marché français étant approvisionné par son établissement en France, la société des Draperies Luxembourgeoises fut forcée, par suite de sa puissance de production, d’étendre davantage ses relations dans les pays d’outre-mer. Les essais donnèrent des bons résultats. La fabrication de bonneterie pris un plus grand développement ; elle occupait à Pulvermuhl 400 ouvriers, fit courir 130 métiers circulaires et employait plus de 90 000 kilos de laine, ce qui représentait une production de 25 000 douzaines de gilets et caleçons, destinés presque entièrement au marché allemand. Son outillage perfectionné lui permit d’établir des prix de revient très bas, cette branche d’industrie laissait plus de marge que les autres produits en laine.

1884, afin de pouvoir maintenir le marché français, ils s’associèrent avec messieurs DEMACHY et SELLIERE & Co, sous le nom de Société Anonyme des Usines de PIERREPONT. Les bureaux de cette société se trouvaient à PARIS, 58 rue de Provence en 1889 et 27 rue de Londres en 1908-1909. Mon arrière-grand-père Henri GODCHAUX (fils de Samson) y travaillait en tant que directeur commercial, et son fils Charles GODCHAUX en tant que négociant en teinture de plume. Cette société regroupait les manufactures de PIERREPONT et de la ROCHE-SOUS-MONTIGNY, entre Longwy et Longuyon. L’usine de La Roche, dirigée par Ernest GODCHAUX (cliquez pour en savoir plus) (fils de Guetschlick) participa aux essais d’un nouveau produit appelé “NEOLINE SOLUBLE”. Ernest GODCHAUX, inventeur de ce produit, déposa un brevet auprès du Luxembourg. Il déposa un peu plus tard un autre brevet d’invention. Ernest commenta, en 1893, les résultats de ces essais dans un recueil dont le titre est “APPLICATION A L’ENSIMAGE DES LAINES”.

Source gallica.fr

Mull-jenny self acting

Le 03 septembre 1887, lors du 50ème anniversaire de mariage de Samson et Rose, les ouvriers offrir à leur patron, une jardinière en argent, les différentes associations organisèrent des petites fêtes (lectures de poèmes, chants, remise de fleurs..........) cette journée fut l’objet d’une grande manifestation locale et un article fut rédiger dans le journal.
Cette journée se termina par un banquet qui eu lieu à Schleifmuhl vers 17h00.

Lors de la cérémonie, Samson exprima au Rabbin, son désir de remercier Dieu, pour les bienfaits qu'il avait accordés à lui et à sa famille. Samson donna une somme importante pour la construction de la nouvelle synagogue.


Un mois après cette grande célébration, le 07 octobre, mon arrière arrière grand-père décéda.

Lors de son enterrement au cimetière de BELLEVUE, la foule étant nombreuse et suite à différents problèmes survenus au cimetière de CLAUSEN, les autorités de police interdirent l’entrée  à toute personne avant l’arrivée du cortège, ce qui provoqua un mouvement de mécontentement et des exclamations dans la foule.
Samson est décédé 14 ans après son frère Guetschlick décédé le 17 mai 1873.

Collection William DALEY

Source ANL archives nationales de Luxembourg

De 1887 et 1888, le malaise de l’industrie lainière n’était pas résolut. Les prix des produits manufacturés n’étaient toujours pas ce qu’ils auraient dû être. Néanmoins, la société des Draperies Luxembourgeoises à Pulvermuhl était largement pourvue de commandes, au point d’avoir dû souvent travailler des heures supplémentaires. C’était toujours les grands centres : Paris, Londres, Berlin, New-York, qui absorbaient la fabrication. Le marché français était approvisionné par son usine française qui a dû être agrandie.

Pulvermuhl, l’une des usines de la même société, possédait 140 métiers circulaires automatiques, 70 machines à coudre mues à la vapeur, lavage, teinturerie et apprêts. Elle occupait 400 ouvriers, tous payés à la tache, employait 110 000 kilos de laine et vigogne, filés en grande partie par les filatures des Draperies Luxembourgeoises. Elle produisait environ 30 000 douzaines de gilets et caleçons. Les draperies luxembourgeoises firent une demande pour fournir les établissements publics du Département de la Justice.

1889, il n’y eu pas de changement notable pour cette année.

La société des Draperies Luxembourgeoises continuait de fournir ses grands centres et son usine en France, le marché français. Les produits étaient toujours appréciés pour leurs qualités et leur haute nouveauté créée à chaque nouvelle saison.


Louis, fils de Samson, était membre du jury à l'exposition universelle de Paris. (cliquez pour en savoir plus)

1890, L’Amérique ferme ses frontières au vieux continent. Les produits de l’industrie drapière dépassaient les besoins. Vu les nouveaux droits du Canada et la crise financière de l’Amérique du Sud, on peut se faire une idée de la lutte soutenue par l’industrie drapière.

Cette année a vu naître et mettre en vigueur la Mac Kinley-Bill, dont les effets ont fortement atteint l’industrie de la bonnèterie. L’usine de Pulvermuhl a maintenu pendant toute l’année 1890 ses heures ordinaires de travail ; sa production a été moins importante que celle de 1889.

copyright photothèque de Luxembourg 1958

photographe inconnu

Parmi les ouvriers arrivés dans les années 1890, se trouvait, ADAM Justin, le père de mon arrière-grand-mère. Il travailla sur le site de Schleifmuhl ou il fut logé avec toute sa famille. C’est à Schleifmuhl que mon arrière-grand-père GODCHAUX Henri rencontra sa future épouse Anne Joséphine ADAM.

collection Fabien GODCHAUX

2005

copyright

 En avril 1890, furent approuvés par A.G.D. les statuts de la Société Anonyme de la Brasserie de DIEKIRCH (cliquez pour en savoir plus) dont le siège social était à DIEKIRCH et dont la création fut faite par acte devant notaire Mr Edouard P. le 31 juillet 1889.

L’objet de cette société était la fabrication de la bière et la vente des produits et des opérations de commerce.

La durée de cette société était fixée pour une durée de 50 ans. Parmi les associés et Administrateurs se trouvait Louis GODCHAUX qui fit apport de:

 -  Immeubles,  des terrains situés dans la ville de Diekirch (acquis le 29 juillet 1889  par la liquidation de la Société Anonyme Française de la Brasserie de DIEKIRCH, siège social à PARIS, le prix de 436.000F).

 -  Mobilier,  Matériel d’exploitation et roulant de la Brasserie (acquis par convention le 29 juillet 1889 sur les curateurs de la  faillite de l’Union industrielle des Deux Luxembourg dont le siège était à Luxembourg, prix 96.600F).

Le montant du Capital de la nouvelle société a été fixé à 1.MILION de Francs, représenté par 2000 actions de 500F  dont 1700 Actions  fut données pour son apport à Louis GODCHAUX.

Louis et son B.père Gabriel MAYER, étaient actionnaires dans la Société Anonyme des Hauts Fourneaux Luxembourgeois 18 actions pour Louis et 37 actions pour Gabriel.

Louis resta actionnaire jusqu'en 1906.


1891, année défavorable à l’industrie de la bonnèterie.


1892,  Formation entre Louis GODCHAUX et les frères KNAFF de la Société en commendite par action :  Manufacture de LAROCHETTE.

 

1893,  L’usine de Pulvermuhl employa 35 hommes, 260 femmes et 6 jeunes filles au-dessous de 16 ans ; total de 301 ouvriers. Ils touchèrent en salaire la somme de 165 000 francs et utilisèrent 100 000 kilos de matières premières, laine, soie et coton.

La situation resta stable pour les fabriques de Schleifmuhl et Ettelbruck.


1894, La production de la fabrique de Pulvermuhl fut la même que l’année précédente. L’Amérique qui, depuis le Mac Kinley-Bill, ne commissionnait plus, envoya en Allemagne des ordres très importants, ce qui améliora la situation du tricot dans le Luxembourg.

La crise qui sévissait depuis longtemps sur l’industrie lainière persistait toujours et la situation restait inchangée.


1895, Affaire LOEWENSTEIN contre GODCHAUX


1896, la fabrique de Pulvermuhl fut bien occupée. Le nombre d’ouvriers et la production furent sensiblement les mêmes qu’en 1895. 


1897, la production fut légèrement supérieure. Par la suite de créations de nouvelles industries et de l’extension considérable que prenaient les ateliers de confection, les ouvrières devenaient de plus en plus rare. Il fallut donc perfectionner le matériel, ce qui permit de suffire à la demande sans avoir eu besoin d’augmenter le nombre des ouvriers.


Louis GODCHAUX  fît parti des Actionnaires Fondateurs de la Société Anonyme des Aciéries & Ateliers de Construction du Midi de la Russie  1892 (50 ACTIONS). (cliquez pour en savoir plus)


1898 une assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la Société Anonyme des DRAPERIES LUXEMBOURGEOISES  a eu lieu pour une modification de ses statuts. Le Capital fût fixé à 1 935 500 Fr, représenté par 15 494 actions de 125 Fr chacune et Jules GODCHAUX fût nommé Administrateur.

Parmi les actionnaires : Louis, Jules, Henri, Jacques, Ernest et Juliette GODCHAUX.

        entrepôts et

        ateliers

le grand bâtiment (administration)


les logements des ouvriers


 la villa du directeur

source Fabien GODCHAUX

Lithographie de C ROSBACH

Draperie Schleifmuhl

Comme indiquer dans l'historique 1, les établissements GODCHAUX ont participé à plusieurs expositions universelles où ils furent primés en tant que fabricants, commissaires, membres de jury. L’industrie textile n’était pas la seule activité des frères GODCHAUX, ils investirent dans plusieurs domaines tels que la société anonyme des bains de Mondorf, les aciéries d’Hollrich, la Société Anonyme des Hauts Fourneaux Luxembourgeois, la brasserie DIEKIRCH, chemin de fer, élevage, la société anonyme du casino de Luxembourg, la société anonyme du théâtre, ......... Ils étaient membres et fondateurs de plusieurs associations locales telles que les Arquebusiers, la Grande Loge du Luxembourg, membres actifs du Consistoire israélite de Luxembourg.......... Certains d’entre eux ont été maires de leur commune.

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MANUFACTURE

1899, Paul GREDT racheta la Fonderie d'HOLLERICH, à Louis et Jules GODCHAUX.


La société anonyme des Hauts Fourneaux de DIFFERDANGE et la société ZECHE DANNENBAUM fusionnèrent pour créer la société anonyme DES HAUTS FOURNEAUX, FORGES et CHARBONNAGES DE DIFFERDANGE-DANNENBAUM. Gabriel MAYER, Maurice et Jules GODCHAUX en étaient actionnaires.

1852, Lors du 1er Concours National de Musique, la Société des Ouvriers  Pompiers de SCHLEIFMUHL a obtenu la mention HONORABLE dans la catégorie de la meilleure TENUE.

Plainte de Mme MUSKYN du moulin de Bonnevoie, pour détournement de l’Alzette. La société GODCHAUX Frères participa à l'exposition qui eut lieu à Luxembourg.

1850 Guetschlick faisait partie des amis du chemin de fer luxembourgeois,  Association pour le développement du chemin de fer. La même année les, bureau et magasin des entreprises GODCHAUX  FRERES furent transférés.

Divers articles parus

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 Les produits étaient toujours fort appréciés, et dans les articles pour femmes, robes et manteaux, la société était comptée parmi les premiers et meilleurs établissements, tant par la qualité de ses produits que par la haute nouveauté qu’elle créait chaque saison. L’usine de la société des Draperies Luxembourgeoises, située à Pulvermuhl, continuait à lutter contre les fabriques de tricots étrangères, et su maintenir haute la bonne renommée des tricots luxembourgeois.

Assiette offerte  par les administrés à leur

Bouguemestre  Samson GODCHAUX

objet collection Fabien GODCHAUX

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