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LES MILITAIRES

Louis Ferdinand FIX
Biographie d'un héros de la Liberté

Pendant plusieurs siècles, des hommes allemands ont été volontaires comme mercenaires pour des nations étrangères. Lors de la guerre de l'Indépendance de la République Américaine contre l'Angleterre au siècle précédent, les Allemands participèrent des deux côtés, lors des grandes batailles qui secouèrent le continent américain au début des années 1860.
Seuls quelques-uns d'entre eux donnèrent des positions sûres et importantes avec l'espoir d'un brillant futur pour la République. Un de ces hommes risqua sa vie dans un pays étranger pour la Liberté et les droits des êtres humains. A cause de son idéalisme, il préféra renoncer au confort d'une haute position sociale pour un futur incertain accompagné des horreurs d'une guerre sanglante. Cet homme qui a fait plus que les citoyens d'un pays, pour lesquels le devoir est de prendre le champ de bataille en fonction de leur pays natif ou adoptif, était, Louis Ferdinand Fix, héros de la liberté.
Louis Ferdinand Fix est né le 03/09/1829 à Luxembourg qui était une partie de l'Allemagne. Jeune homme intelligent, il bénéficia de l'amour et la bonne éducation de ses parents.
Quelques jours après sa naissance, ses parents déménagèrent pour aller s'installer dans la ville
d'Arlon.
Jeune homme, il a eu l'opportunité d'aller, dans les meilleures écoles avec son plus jeune frère qui était lieutenant général dans l'armée Belge. Son frère est resté au Luxembourg dans la maison de sa grand-mère qui éleva les deux garçons avec l'aide d'une tante célibataire.
Nous allons maintenant examiner les conditions politiques de l'époque afin de comprendre comment elles ont pu influencer le développement du jeune
Louis.
A
Campo Formio, lors de la paix de
1797, l'état du Luxembourg et une partie de l'Autriche furent cédés à la France, et devinrent, " Le Département des Forêts ".
Durant la jeunesse de
Louis Ferdinand, des centaines de vétérans du Luxembourg et des régions alentour, racontaient les gloires et victoires de guerre, de Napoléon 1er. Son oncle remporta les honneurs et la célébrité dans la garde napoléonienne, et le brillant jeune homme écoutait avec un désir non modéré et toujours avec un nouvel appétit, les histoires des anciens soldats quand ils parlaient avec enthousiasme de leurs campagnes et de leur chef et héros, Napoléon.
Il y avait des batailles en
Grèce de
1821 à 1829 et la Révolution de juillet 1830 en France. Une vague de liberté traversa l'Europe d'Est en Ouest. Elle grondait dans tous les coins des frontières de l'Allemagne. Il n'y a rien d'étonnant à ce que l'amour pour ces aventures de guerre et de liberté grandit fortement dans les pensées du jeune Louis.
Cependant, les faits les plus importants étaient les événements politiques des régions proches.

Après la chute de Napoléon 1er, la Belgique devint une partie du Royaume de Hollande. L'état du Luxembourg obtint un statut plus élevé et devint le Duché du Luxembourg. Cependant, le Luxembourg resta Allemand, et fut indexé à la Hollande, par une union personnelle. Tout le Luxembourg resta du côté Belge lors de la Révolution de Juillet, et seul l'occupation du château du Luxembourg par les Prussiens, évita la défaite de la capitale. La campagne était ouvertement opposée à la Hollande. Les Belges aidés des Français, conduisaient les troupes néerlandaises venant de la Belgique. La cause de la déchirure entre les territoires belges et le Royaume de Hollande, était en partie due au désir de la Hollande de réunir chaque pays et de commercer avec eux. Mais il y avait en face d'eux des difficultés d'ordres spirituels, religieux et éducatifs. Le conflit entre le clergé catholique et le gouvernement grandit. Les provinces belges reçurent des traitements particuliers avec la nomination de gens de chaque gouvernement et de chaque position militaire. De plus, le gouvernement ne pris aucune mesure contre les journaux belges de l'opposition, cependant, le gouvernement changea les lois pour de nouvelles réglementations.
L'oncle du jeune
Ferdinand entra dans l'armée belge et resta au rang de capitaine après la création du Royaume Belge. Tous ces événements ont certainement influencés Louis Ferdinand, et il acheva avec succès ses écoles à Luxembourg.
Un événement démontra l'esprit d'humilité de notre
Ferdinand. Jeune lycéen, il sauva la vie d'un écolier en le sortant des eaux de la rivière Alzette dans lesquelles il était entrain de se noyer. Après lui avoir porté secours, Louis ramassa ses livres et rentra chez lui. Une demi-heure plus tard, les parents de l'enfant secouru, accompagnés d'un grand nombre de personnes, voulurent remercier Louis, mais ils ne le trouvèrent pas. Après quelques recherches, ils le trouvèrent étendu sur son lit où il se faisait sécher après avoir mis ses vêtements sur un dossier de chaise. Il n'avait rien dit à personne, chez lui, sur son acte héroïque.
Louis Ferdinand et ses frères étaient jeunes sapeurs pompiers, dans le corps des Pompiers de Pulvermuhl, créé par Mrs. Godchaux Frères, et dont leur père, Bernard Fix, était le chef de corps. Ils participèrent aux différentes sorties organisées par le corps et apprirent très jeunes le comportement militaire et le respect des autorités.
Ferdinand alla à l'école navale de Luxembourg à Antwerpen, et juste avant son 19ème anniversaire, il reçu le 12/8/1848, le certificat pour être lieutenant de marine.
C'était une grande époque. Les Allemands cherchaient à promouvoir leur idée de politique de liberté.
Au début, chaque effort avait du succès. Le
Congrès National Allemand à Francfort, achevait un pouvoir central temporaire, qui devait exercer jusqu'à la création d'un état allemand. L'administrateur impérial, l'archiduc Johann d'Autriche, a été élu pour assurer l'intérim du gouvernement. Le Congrès National à Francfort était impatient d'établir une flotte navale allemande, et pour cette raison, une commission navale fut établie.

Ils élièrent Karl Rudolph Bromme comme organisateur pour créer la flotte. Bromme était un héros des mers, capable et expérimenté, qui confirma ses lauriers pendant la guerre d'indépendance grecque, et plus tard, en Grèce, comme administrateur de leur administration navale. Bromme arriva à Francfort, en janvier 1849, et devint expert technique dans la division de la commission navale de l'état allemand. Deux mois plus tard, il arriva à Bremerhaven comme commissaire de l'état, passa le 11 avril 1849 d'intendant de l'archiduc administrateur du royaume à enseigne de vaisseau, et le 4 juin, il était déjà capable d'attaquer, avec trois bateaux allemands, le blocus de la flotte danoise. Il repoussa les Danois jusqu'à la rivière Wesen, en mer du Nord.
La commission de marine recruta 48 marins. Onze cents hommes se présentèrent, et 
Louis Ferdinand Fix fut choisi.
Le très estimé
M. Pohndorff raconte que Fix partagea les honneurs, comme marin exemplaire, avec un homme du Holstein. Ils démontrèrent compétence et loyauté. Ils étaient des modèles pour les autres officiers. Louis Ferdinand reçu sa mission le 8 juin 1849. Il a été un camarade des plus estimé pendant toute la durée de son engagement dans la flotte allemande, et il était un favori de l'amiral Bromme.
Les évaluations de tous ses supérieurs, des lieutenants aux amiraux, voient le jour à travers ses tours de service dans la flotte allemande et ce, jusqu'à son démantèlement qui a eu lieu le
2 avril 1852. Tous ces documents sont un mémorial honorable pour Louis Ferdinand. Un témoignage de sa bravoure, est une médaille du mérite qui lui a été attribuée, le 1er juillet 1851, par le Grand Duc D'Oldenburg, pour avoir sauvé la vie d'un être humain.

Le 29 juillet 1852Fix et d'autres officiers et marins ont été renvoyés. Cependant, il reçu un salaire équivalent à une année de service. Il reçu de l'amiral un certificat honorable, qui précise ses dévouements et capacité, et spécialement son courage et sa bonne camaraderie. Deux fois il rendit visite à son supérieur, M. Bromme, à Saint-Magnus (située près de BREMEN), où Bromme meurt en 1860, à l'âge de 56 ans.
Louis Ferdinand servit du 18 mai 1849 au 30 avril 1850 à bord de la corvette Brème, du 4 juillet 1850 au 28 juin 1851 à bord de la corvette Grand Duc d'Oldenburg, du 28 juin 1851 au 10 avril 1852 à bord de la frégate Barbarossa et de nouveau sur le Grand Duc d'Oldenburg.
Du début de son temps dans la flotte marchande jusqu'en 
1859, soit sept ans, il y a seulement deux évaluations de sa capacité qui sont aussi honorables et dignes d'éloges, comme l'étaient toutes ses autres évaluations.
En dix mois, le jeune officier devint le capitaine d'un navire de la marine marchande belge, nommé " Le Virginia ". Il fit de longs voyages de
Constantinople à Odessa, Livourne et Cête.
Lors de terrible tempête, il était un de ces capitaines qui était capable de ramener son vaisseau, non endommagé, jusqu'au port.
Louis reçu des notes de congratulations, écrites dans d'importants journaux belges et allemands, de la part des administrateurs des royaumes et de beaucoup d'officiers de marine pour avoir été intrépide et minutieux.
Le second témoignage de cette époque, est celui du
capitaine Ed. Pongin, qui nous apprend dans une lettre, que Louis Ferdinand servit comme officier d'octobre 1856 au 25 mai 1859, sur le bateau à vapeur " Princess Charlotte " ou " Constitution ", au début comme 3ème, puis second et enfin 1er lieutenant. Pendant cette période, il fit différents voyages entre New York et les colonies anglaises d'Inde et de Chine. Il apparaît que les Anglais louèrent le bateau à vapeur pour renforcer leur flotte lors de la guerre contre la Chine et dans presque toutes les insurrections simultanées de la révolution indienne.
Après son retour,
Louis Ferdinand devint membre de la Franc-maçonnerie à Bruxelles. Il fit don en 1859 de différents articles chinois à la Société Archéologie du G.D de LUXEMBOURG.
Maintenant, une période de vie pétillante commence pour notre officier âgé de 30 ans.
Avant d'en parler, il serait utile de détailler en quelques mots, l'histoire de
l'Italie de
1848 à 1860.

Après la seconde défaite de Napoléon, l'Italie n'a pas été transformée en un état unifié. Il y avait l'Etat de l'Eglise, le Grand-duché de Toscane, le Duché de Parme et Modane, le Royaume de Sardaigne, le Royaume de Sicile, et enfin, la Lombardie et Venise qui appartenaient à l'Autriche.
En
1831, Mazzini essaya d'introduire l'idée d'une Italie unifiée. Ses efforts ont été enthousiasmants supportés par un jeune officier de marine nommé Garibaldi. Cette idée gagna un solide niveau en 1848. Les dynasties italiennes, la Maison de Savoie, supportèrent fortement l'idée d'une Nation Unifiée. En plus, le Pape Pie IX supporta l'idée de l'expulsion des familles non natives puisqu'elles prétendaient être autrichiennes ou bourbonnes.
Les Italiens s'unirent sous la bannière du
roi Charles Albert de Sardaigne. Au début, les Italiens étaient triomphants, cependant en 1848, ils furent totalement vaincus par la compagnie de la Somme, Custozzo et Volta de Radetezky, ce qui entraîna une longue période d'accalmie. Charles Albert passa son temps en retraite et annonça le cessé le feu, en mars 1849. Il subit une défaite décisive à Novora, le 23 mars, une paix en résultat, sans avoir apporté d'évènements dans l'unité du peuple italien.
A cause de ce qui s'appela, le mouvement de Savoie,
Garibaldi quitta l'Italie en 1834, et alla en France, en Tunisie et en Amérique du Sud. Dès qu'il entendit parler de la révolution des italiens contre les dirigeants non natifs, il retourna chez lui, mais, il arriva seulement à la fin du mouvement. Son seul succès est d'avoir obtenu le commandement des troupes libres de Lombardie. Elles n'étaient pas capables de changer les effets du fiasco de Charles Albert, et Garibaldi se précipita sur le front des troupes de la révolution romaine. Ses batailles contre les Français avant Rome, contre les Napolitains en Palestine et Velletri, et plus tard à la défense de Rome contre les Français, furent les bases de sa réputation.

G.GARIBALDI

Après la chute de la ville de Rome, Garibaldi alla au Nord contre l'Autriche. Avec quelques supporters, il se battit avec bravoure en Apennin, il s'est finalement rendit compte de l'état de ses troupes et s'enfuit. Arrêté et confronté au choix entre l'emprisonnement et l'exil, il choisit le second. Pendant cette période, Garibaldi passa son temps à Statent Island, New York et il y rencontra le fameux capitaine de vaisseaux Fix. Ils devinrent des amis intimes. Le jeune officier rêvant de liberté pour tous les peuples et le glorieux combattant pour l'unité italienne et la souveraineté pour ses citoyens, ne pouvaient que se découvrir une sympathie mutuelle. Garibaldi garda une grande amitié à son camarade, compétant et courageux combattant, Louis Ferdinand Fix.
Il est donc compréhensible que
Louis Ferdinand suivi avec un grand intérêt les débuts de la guerre entre la France, la Sardaigne et l'Autriche, après son retour d'Inde et de Chine en mai 1859. A son arrivée à Antwerpen, sa participation déclina, car à cette période, la paix parlementaire était déclarée.
La plus part des italiens ne fut pas satisfait par la paix finale de 
Villafranca. L'unité de toute l'Italie était leur but, et depuis, elle était partiellement accomplie, ce qui renforça l'enthousiasme des patriotes italiens. 
Garibaldi rentra chez lui, le 5 mai 1860, avec mille hommes de Sicile, afin de commencer son mouvement de victoire contre le roi de Naples, l'Etat de l'Eglise et les petits duchés italiens.
Pendant ce temps,
Louis Ferdinand s'est vu offrir une place de capitaine sur un bateau à vapeur belge. Rien ne pouvait l'empêcher de brandir son épée de liberté pour son ami Garibaldi.

Louis Ferdinand Fix et son ami, le fameux officier prussien, le baron Stein d'Altenstein, arrivèrent à Palerme, en Sicile, en juin 1860 et offrirent leurs services à Garibaldi. Le général ne voulait pas les voir sur le port, ils acceptèrent joyeusement. Louis Fix entra en service comme capitaine des troupes. En août 1860, il commanda une batterie de plage contre la flotte de Napoléon. Il contrôla les forces ennemies et les détruisit partiellement lors de différentes batailles. Durant la transition de Calabre à Naples, il fit parti du corps du général. Avant Naples, il fut transféré dans le corps du géni. Il servit toute la campagne de Milazzo et celle de Volturno où il fut sérieusement blessé, le 1er octobre 1860. Il resta dans le corps du géni après sa guérison
A la fin de la guerre, il fut de ceux qui ont été retenu par le roi pour servir dans l'armée régulière, et pour son courage, il reçu
la Croix de Savoie.
Le
 5 novembre 1860, Louis est nommé Major à l'Etat Major du Génie, par le ministère de la guerre d'Italie.

Après que Garibaldi et ses troupes obtinrent du roi de Sardaigne, la ville et le pays de Naples, Victor Emmanuel fut accueillit dans Naples, par le peuple, comme le roi d'ItalieGaribaldi installa sa première dictature et dissout l'armée. Fix fut parmi ceux  à qui le roi d'Italie demanda d'entrer dans l'armée italienne. Fix devint major du corps d'élites italiens, il avait 32 ans. Victor Emmanuel honora le jeune major, en l'élevant dans la noblesse du royaume d'Italie sous le titre de " Cavaliere de Fix ". Le 19 janvier 1862, le roi Victor Emmanuel lui accorde la nationalité Italienne, et le 5 février 1862, le ministère italien de la guerre éleva Louis au grade de Chevalier de la Croix de Savoie. Maintenant, son départ pour les Etats Unis approche.

En entendant les nouvelles sur les batailles aux Etats-Unis, pour et contre l'abolition de l'esclavage, le Major Fix décida d'aller dans ce pays pour combattre dans les rangs des troupes du Nord, pour la continuation de la République et pour ce qu'il a toujours soutenu, les droits humains. L'idée d'obtenir la liberté pour les classes de gens opprimées le rendit si enthousiaste que rien ne put changer sa décision.
Sa tante,
Mme Loewenthal Gotton, née Godchaux, lui expliqua, dans une longue lettre, qu'il pouvait être stupide d'abandonner une position glorieuse, acquise si honorablement sur les champs de batailles italiens, pour aller vers un futur incertain dans un pays inconnu. Il honorait et aimait sa bonne tante qui avait fait son éducation dans la maison de sa grand-mère, avant qu'elle se marie, et indifférent à ce que lui disaient ses parents, ses frères et sœurs, il suivi sa bannière de la Liberté.
De la manière la plus honorable, il reçut sa libération de l'armée italienne et nous le trouvons le 
10 mai 1862, comme capitaine dans les rangs de l'armée du Nord, au 58ème Régiment d'infanterie des volontaires de l'Ohio. L'état de l'Ohio lui donna la charge d'une troupe. En dehors de son honorable démobilisation, il n'y a pas d'autres papiers sur ses activités comme capitaine. Il a été blessé et transporté dans un hôpital de Colombus, en Ohio, où il rencontra, Emma, une jeune infirmière, allemande-américaine, la jeune fille de M. Jaeger, un fameux capitaine de Hesse. Ils se marièrent le 21/04/1863.

Après sa convalescence, il devint Major, le 28/9/1864, dans le Missouri et fut simultanément nommé Lieutenant colonel et aide de camps du général Rosecrans, et en octobre 1864, il devint inspecteur général des troupes des états, et, le même mois il fut nommé Major-Général puis commandant du département du Missouri. Le 11 avril 1865, l'année de la naissance de sa fille Isabelle, il devint superintendant et inspecteur de la prison militaire de Saint-Louis, et fut alors nommé chef de division au Département de la guerre à Washington, poste qu'il occupait encore peu de temps avant sa mort. La nationalité américaine lui sera accordée le 15 avril 1871, et cette année voit arriver, Alice Maude, la deuxième fille de Louis. Son fils Ferdinand Max naquit en 1877.

Le jour de ses obsèques, sont présents pour lui offrir la dernière escorte, Isidore Loewenthal, l'épouse de Louis Ferdinand et ses deux filles, quelques représentants de la "Grande Armée de la République", des collègues de la division au Département de La guerre et quelques amis. Lui qui réconfortait beaucoup de ses camarades sur les champs de batailles lors de leurs derniers instants, mourut solitaire et abandonné.
Ses rares amis qu'il appela amis fidèles prirent soin de lui durant sa maladie et parce qu'il se sentit mieux le soir avant sa mort, ses amis prirent congés pour se reposer. Ils trouvèrent son corps, après qu'il eut une attaque cardiaque, tôt le matin.
Louis repose dans le cimetière militaire d'Arlington, en Virginie.
(
Louis est enterré dans la section 1, lot C42 dans le cimetière national d'Arlington. Sa sépulture a été honorée par le Prince Régent du Royaume de Belgique, lors de son passage pour fleurir la tombe du Soldat Inconnu Américain, en 1948).

En 1950, lors de l'anniversaire de l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis, la presse belge publia un article sur Louis Ferdinand.

Il appartenait à une famille de soldats, un oncle combattit avec honneur dans le corps de Napoléon, un autre dans la révolution Belge. Son jeune frère était lieutenant général et commandant de division dans l'armée belge (en plus, il était un important écrivain militaire). Le plus jeune frère était un lieutenant colonel en Belgique qui a du quitter sa carrière militaire à cause d'une maladie des yeux. Le frère le plus âgé était un homme d'affaire et sa seule sœur fit un fameux mariage à Paris. Le lieutenant colonel Fix est décédé le 30 mars 1893 à Washington. Son épouse continua sa vie avec ses deux enfants à Vineland dans le New Jersey. Sa fille la plus âgée s'est mariée à Philadelphie.

Claudine et Fabien Godchaux

En hommage à Isidore Loewenthal, nous terminerons cet article en lui donnant le dernier mot :
" Moi qui suis du même sang dans ce pays, n'ai pas été informé de son décès parce que personne n'avait mon adresse, et si je n'avais pas par accident lu sa nécrologie dans le journal, il ne m'aurait pas été possible d'assister à ses obsèques avec son épouse.
Avec lui, l'humanité perd un homme bon et intrépide qui luttait pour les droits de tous les peuples et ne dit rien à personne de ses réussites, donc, moi, comme son confident et ami, allais chercher les détails exacts des faits de sa vie, à travers les papiers qu'il a laissés derrière lui. "

Isidore Loewenthal. Baltimore, 1893.

Cette biographie est en partie tirée de la nécrologie écrite par Isidore Loewenthal, cousin de Louis Ferdinand Fix. (Le document original écrit en allemand, a été obtenu par Fabien Godchaux à la bibliothèque nationale de Luxembourg. La traduction de l'Allemand à l'Anglais a été faite par Heli LeBlanc et de l'Anglais au Français par Godchaux Claudine.)
Un bon nombre des documents cités dans ce texte sont en possession de
M. William R.Daley le descendant de Louis Ferdinand Fix. Nous remercions M. Bill Daley pour sa participation et la photo de son aïeul.
Nous remercions aussi toutes les personnes qui nous ont apporté leur aide et leur accord pour la publication des photos, ainsi que
M. Geudevert pour le travail qu'il a fait sur les juifs de Belgique.
Des données trouvées dans les bibliothèques et les archives luxembourgeoises, américaines et belges ont été rajoutées au texte initial
d'Isidore Loewenthal.

Henri Constant FIX

Henri Constant est né le 18 mars 1831 à Luxembourg. Comme son frère Louis Ferdinand, il fut jeune sapeur pompier dans le corps commandé par son père FIX Moise Bernard.

Le 21 janvier 1853 et selon la loi du 4 juin 1839, il remit une déclaration pour garder la nationalité belge.

Il fut accepté à l'école militaire de Bruxelles le 8 avril 1848 en qualité d'élève pour la division d'Infanterie et de cavalerie. Il entra dans cette école le 10 mai 1848.

Conformément à la loi du 18 mars 1838, il s'engagea le 10 mai 1849, pour 6 ans.

Nommé sous lieutenant le 12 juillet 1850, il fut désigné 2 jours plus tard pour le 6ème régiment de ligne où il servit jusqu'au 28/12/1853, après avoir été nommé lieutenant le 16/09/1853.

Il fut désigné le 29/12/1853 pour le 9ème régiment de ligne et le 31/12/1855 pour le régiment des carabiniers.

Détaché au Ministère de la Guerre le 6/04/1858, il fut nommé capitaine de 2ème classe le 1/05/1860.

Henri Constant fut désigné le 04/05/1860, pour le 3ème régiment de chasseurs à pied qu'il rejoignit 8 jours après.

En 1865 il demanda  l'autorisation d'épouser Melle BEGUET Marie Louise Angélique. En juin 1865, il obtint la permission de se marier.

Promut capitaine de 1ère classe le 3/07/1867, il fut désigné le 9/05/1868 pour le régiment des carabiniers.

Il fit la campagne de 1870 sur le territoire belge.

Henri Constant fut nommé Major le 26/09/1872 et fut envoyé le 1/10/1872, au 4ème régiment de ligne.

Il rejoignit en date du 26/03/1874, le 2ème régiment de ligne et fut désigné le 18/01/1878, pour le 7ème régiment de ligne.

La Major FIX obtint le grade de Lieutenant Colonel le14/04/1879 et partit 4 jours plus tard pour le 5ème régiment de ligne où il resta jusqu'au 31/03/1882, date où il retourna au 6ème régiment de ligne qu'il commanda à partir du 15/07/1882.

Il passa Colonel le 01/04/1883 et fut le 26/10/1886 désigné pour commander provisoirement la Province de Luxembourg. Il commanda le 29/06/1887, la 8ème brigade de l'Infanterie et fut promut Général Major commandant de Province le 26/03/1888. Placé le 8/7/1888, à la section de réserve de l'E.M.G.A. position où il fut conforté 2 jours après. Le 25/09/1888, il rejoignit la section d'activité de l'E.M.G.A. et fut désigné à rester à cette position le 27/09/1888.

Le Colonel FIX fut nommé Lieutenant Général à la section de réserve le 26/06/1893 et placé dans la section d'activité le 25/06/1894. Le 26/06/1894, il fut désigné pour commander la 2ème circonscription militaire. Le 8 mai 1896, Henri Constant FIX reçu l'autorisation de prendre sa retraite. Il s'établit à Bruxelles, Vilvorde et Ixelles. D'après l'annuaire militaire de 1909, il partit pour Paris où il vécut jusqu'en 1914.

Son dossier personnel a disparut et le service des retraites et pension n'a rien à son sujet.

Des témoins ont assurés qu'il s'occupait de spiritisme pendant qu'il était à la retraite.

Henri Constant décéda le 24 avril 1917.

LES DIFFERENTS ECRITS D'Henri Constant FIX

-           1868 : Cours de sténographie pratique en 4 leçons

-           1869 : Aide mémoire pour l'Infanterie

-           1871 : Guide de l'officier et du sous officier aux avants postes

-           1873 : Traité de tactique appliquée

-           1875 : Aide mémoire pour l'Infanterie

-           1875 : Guide de l'officier et du sous-officier dans les manœuvres

-           1878 : La stratégie réduite à sa plus simple expression

-           1878 : Guide de l'officier et du sous-officier en reconnaissance

-           1879 : Guide de l'officier et du sous-officier en reconnaissance 2ème édition

-           1880 : Manuel de stratégie écrit avec F. TIMMERHANS

-           1880 : Guide de l'officier et du sous-officier aux avants postes 2ème édition

-           1880 : Guide de l'officier et du sous-officier aux avants postes 3ème édition

-           1884 : La stratégie appliquée

-           1895 : Aide mémoire de manœuvre en campagne

LES DECORATIONS D'Henri Constant FIX


-           6/06/1871 : Chevalier de 4ème classe de l'ordre de l'Aigle Rouge par S.M. le Roi de Prusse, Empereur d' Allemagne

-           6/03/1875 : Officier de l'ordre de la couronne d'Italie

-           25/03/1876 : Chevalier de l'ordre de Léopold

-           27/02/1885 : Officier l'ordre de Léopold

-           27/03/1885 : décoré de la Croix Militaire

-           26/03/1892 : Commandeur de l'ordre de Léopold

-           26/06/1896 : Grand Officier de l'ordre de Léopold

-           10/11/1905 : décoré de la Médaille commémorative du règne de S.M. Léopold II

FIX Joseph Augustin

Major d'Infanterie né à Arlon le 3 janvier 1833 et décédé à Louvain le 23/10/1911.


Joseph fut reçu au régiment du génie le 11/11/1851 et devint sous officier le 16/10/1852. Il fut admis à l'école militaire le 26/08/1853 et en sorti le 7/11/1855 en tant que lieutenant d'Infanterie au 1er de ligne. Il eut le grade de lieutenant le 14/11/1859. Joseph fut détaché au Ministère de la Guerre le 5/03/1860 et eut l'ordre de rejoindre le 2ème de ligne le 3/4/1860.

Le 2/7/1863, il fut muté au régiment des carabiniers et nommé en 1868, capitaine de 3ème classe au 3ème chasseur, en 1872, capitaine de 2ème classe puis le 8/4/1878 capitaine de 1ère classe pour être promut capitaine en premier en 1882.

C'est le 25/06/1883 qu'il fut nommé Major.

Le Major FIX fut mis en non activité pour raison de santé le 16/06/1885 et fut autorisé à résider à Tournai au 3ème bureau en 1886 et fut pensionné à partir de mars 1887.

En référence à la biographie de son frère Louis Ferdinand, ces raisons de santé étaient, une grave maladie des yeux.


FIX Joseph Augustin était :


-           Chevalier de l'ordre de Léopold

-           Titulaire de la Croix de guerre de 1ère classe

-           Médaille commémorative de l'ordre de Léopold II

Selon Isidore LOEWENTHAL, les frères FIX avaient un oncle qui servit dans la garde de l'empereur Napoléon et qui se distingua sur les champs de batailles.

Un autre oncle du côté paternel pris les armes en 1830 pour la Belgique et devint officier de l'armée belge. C'est oncle était :

 FIX Joseph (oncle des 3 frères FIX)


Capitaine d'Infanterie né à Bourbonne les bains le 24/03/1804 et décédé à Paris le 26/12/1877.
Il eut la nationalité belge en fonction de la loi du 3 avril 1845.
En 1830, il vécut à Luxembourg et s'engagea le 29/09/1830 dans le corps des volontaires appelés au secours de la Belgique, il prit part aux combats de Malines, Berchem et Antwerpen les 19-21 et 27/10/1830.
Le 10 novembre de la même année, il fut promut sergent-major et le 25/05/1831 il devint lieutenant dans le bataillon des fusiliers luxembourgeois qui était commandé par le Major CLAISSE, avocat luxembourgeois connu pour son brevet. Pendant la campagne qui dura 10 jours, joseph combattit à Kermpt, Curange et Herck-la-Ville.
Joseph parti le 19/08/1831 et eut le titre de sous-lieutenant, le 22/10/1831, dans le corps du 1er bataillon des volontaires de la garde civile mobilisée de Flandre. Le 24 juillet et pour la durée de la guerre, Joseph fut sous-lieutenant du 5ème bataillon du 6ème régiment de ligne. Le 6/02/1837, il passa cadre actif dans ce même régiment et le 30/12/1845 devint réserviste. Promut lieutenant du 6ème régiment de ligne le 8/04/1847. Il prit sa retraite le 30/07/1858.
Il reçu la Croix commémorative de 1856.

ABRAHAM Bernard

Né le 12 janvier 1824 et décédé le 27 septembre 1902

Né sous le nom de MOYSE ABRAHAM Bernard, il demanda à changer son patronyme en ABRAHAM Bernard en 1853. Une attestation signée par Sylvain MAY greffier en chef au tribunal de Commerce et datée de 1855 dit : "nous déclarons et attestons que M. Bernard MOYSE, capitaine en second au 7ème d'Artillerie……ne fait qu'une seule et identique personne avec M. Bernard ABRAHAM ". Suite à son changement de patronyme, les états civils furent modifiés en 1855. Il demanda en date du 2 juin 1858, la permission d'épouser Louise Apolline GODCHAUX. Permission accordée le 12 juin 1858 et se maria le 25 juillet 1858 à Sandweiler. Samson GODCHAUX étant bourgmestre de la ville les maria et parmi les témoins, Léon LYON et Henri Constant FIX. Un contrat de mariage fut signé dans la demeure de Guetschlick (père de Louise Apolline) en mai 1858. Les époux s'unirent sous le régime de la communauté mais chacun apporta une certaine somme, Bernard ABRAHAM 27 000 francs et Louise Apolline GODCHAUX 50 000 francs. Guetschlick et Esther, y rajoutèrent 10 000 francs pour la constitution de son trousseau.

Suite au décès de Bernard, une attestation sera signée stipulant que Louise Apolline et Bernard étaient toujours restés unis. Cette attestation a été signée par Mirthil MANTOUX 

Carrière de Bernard ABRAHAM :


Il entra à L'école Polytechnique en 1843, fit l'école d'application de l'armée et du génie en 1845. Il entra en 1847 dans la 12ème compagnie d'ouvriers d'artillerie entant que Lieutenant en second et fut Lieutenant de 1ère classe en 1850. Promut capitaine en second en 1854 puis Capitaine de 1ère classe en 1860, il devint Chef d'escadron en 1868, lieutenant-colonel en 1874, Colonel en 1877 et Général de brigade en 1883. Il fit valoir ses droits à la retraite en 1886 après 44 ans et 3 mois de service.


Il participa à plusieurs conflits :

-           Armée d'Orient du 5/02/1855 au 19/06/1856

-           Armée d'Italie du 25/05/1859 au 15/09/1859

-           Contre l'Allemagne- Armée du Rhin du 18/07/1870 au  16/03/1871


Il fut fait prisonnier de guerre du 29 octobre 1870 à la suite de la capitulation de Metz. Fut en captivité à Aix-La-Chapelle du 5 novembre au 28 décembre 1870 et à Trèves du 29 décembre 1870 au 13 mars 1871. Il fut libéré le 13 mars 1871 et de retour en France le 16 mars 1871.


Décorations de Bernard ABRAHAM :

-           Chevalier de la Légion d'Honneur en 1855

-           Officier de la Légion d'Honneur en 1870

-           Reçu la Médaille de sa Majesté la Reine d'Angleterre (Crimée)

-           Reçu la Médaille d'Italie

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Edgard Jacob MARIX

Edgard Jacob MARIX né en 1857 à Lille, commença sa carrière de médecin militaire en 1878 au 79ème régiment de Ligne. Il y resta 2 jours et entra, comme élève médecin, à l’Ecole du Val de Grace. Nommé médecin stagiaire en 1879, il quitta le val de Grace pour rejoindre l’hôpital militaire de Bayonne et fut nommé Médecin aide major de 2ème classe en 1880.

De 1881 à 1882, il fut muté à Bordeaux, puis au 34ème régiment d’Infanterie et à l’hôpital militaire de Gafsa en Tunisie, en tant que médecin aide major de 1ère classe. Il resta en Tunisie jusqu’en 1885, année où il fut envoyé au 1er régiment de chasseurs.

Nommé médecin major de 2ème classe en 1887, il était alors, au 103ème régiment d’Infanterie où il resta jusqu’en 1892. Pendant sa présence dans ce régiment, il écrivit un rapport qu’il envoya au Comité technique de Santé. Ce rapport a pour titre « Etude clinique et épidémiologique sur diverse manifestations infectieuses observées au 103ème régiment d’Infanterie, caserné à Mamers pendant l’hivers 1890 et l’année 1891 ». Le Comité de Santé le proposa pour une citation au Bulletin Officiel du Ministère de la Guerre.

En juillet 1892, après son arrivée au 9ème bataillon de chasseurs à pieds, il envoya au Comité de Santé, un autre rapport qu’il avait établi suite aux recherches qu’il avait menées sur un soldat de son bataillon. Ce rapport porte le titre « Observations cliniques du soldat GUICHAUX du 9ème bataillon de chasseurs à pied, décédé à l’hôpital de Longwy à la suite d’une perforation de l’appendice iléo-caecal ».

Puis il rencontra, Melle Léonie NATHAN (petite fille de Samson GODCHAUX), sa future épouse. Il demanda aux autorités militaires la permission de se marier avec Léonie. L’autorisation lui sera accordée en septembre 1892 et le mariage eut lieu le 4 octobre 1892 à Luxembourg. Léonie apporta au mariage une rente annuelle de  1 341 francs en titres.

1893 voit la naissance de Charles, son premier enfant qui aura une petite sœur, Jeanne née en 1895.

Début 1896, il quitta le 9ème bataillon de chasseurs pour rejoindre le 5ème régiment de Hussards et, envoya  au Comité de Santé, un travail scientifique qui s’intitule

« Essai médical sur le coup de chaleur », ce qu’il valut d’être proposer pour une citation au Bulletin Officiel du Ministère de la Guerre.

Thérèse vint agrandir la famille en 1898.

En avril 1900, Edgard MARIX, muté au 39ème régiment d’Artillerie eut le grade de Médecin Major de 1ère classe.

Le Médecin Major MARIX, envoya lors de l’année 1905, deux autres de ses travaux de recherches. Ses écrits portent les intitulés suivants :

- « Quelques observations d’amnésie passagères avec conservation apparente de l’intégrité psychique consécutive à un traumatisme cérébral ». 

- « De l’étiologie et de la prophylaxie de la fièvre typhoïde dans les milieux militaires ».

Il fut une nouvelle fois, proposé pour une citation au Bulletin Officiel du Ministère de la Guerre.

En 1907, il eut assez d’ancienneté pour prendre sa retraite. Il continua ses activités dans différents hôpitaux jusqu’en 1918 année où il contracta, durant son service, une grave maladie. Edgar Jacob MARIS est décédé vers 1930.

Ses campagnes :




Décorations et citations obtenues :

Emile TERQUEMEmile TERQUEM

Emile TERQUEM né à Strasbourg en 1870 dcd en 1933  (fils de Mathilde GODCHAUX fille de Guetschlique).


Il  s'engage pour 3 ans le 22/09/1890, entrant à l'école Polytechnique le 01/09/1890, rentre à l'école Application de l'artillerie de  fontainebleau 30/09/1892 obtien le grade de Sous-Lieutenant élève de l'ecole le 30/09/1893, quitte l'école  en 1893 et affecté au 36 RA nommé au  grade de Lieutenant 2 Cie en 1894, affecté au 32 RA le 10/11/1897 le 13/09/1898 il fut bléssé en exercice,  nommé Lt 1 Cie le 03/04/1899.


Il démissione en 1900, il est versé dans la réserve au 22 RA  la même année. Affecté au 11 RA en 1906 il obtien le grade de Capitaine de reserve en 1908. Il fut rappelé en activité par décrêt de Mobilisation  Générale le 01/08/1914 au 11RA.


Il reçu une citation à l'Ordre de la Division :


'A fait preuve à plusieurs reprises d'un trés beau sang froid notammant le 30/10/1914 en continuant son tir pendant plus d'une heure sous le feu réglé de l'Artil. ennemi dans une position avancé et dépourvue de soutien. Est resté chaque nuit du 6 au 13 juin à son poste d'observation dans les tranchées pour mieux répondres aux demande de l'infanterie'.


 

Affecté au Service de Fabrication Aéronautique (SFA) le 02/02/1916 promu au grade de commandant de reserve le 20/02/1917.

il fut  démobilisé le 01/04/1919.

En décembre 1919 il fut envoyé en mission à titre militaire en Russie du Sud.

Il était Chef de Bataillon au sous secrétaria d'Etat de l'Aeronautique et des Transports- Aériens


Décoration reçus :


Officier de la Légion d'Honneur 1926                                      

chevalier de la Légion d'Honneur   1916

croix de guerre 14/18

officier de la Coronne d'italie


il faisait parti de la Franc Maçonnerie et de la société 'Les journeaux pour tous'  dont il était administrateur délégué puis Président.


Il est l'auteur de plusieurs articles dans la revue ARMEE et DEMOCRATIE etc............ ; il est l'auteur de l'ouvrage  'Généraux de Débâcle et de Cout d'Etat' étude de la mentalité des Grands Chefs de 1870.

Il était membre du conseil d'administration et actionaire de la société des Mines de Fer de LESQUERDE.

  

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