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JOSEPH GODCHAUX opticien

Joseph GODCHAUX né à Luxembourg en 1812 quitta le LUXEMBOURG avec ses parents Isaac GODCHAUX et Elisabeth GODCHAUX (fille de Joseph GODCHAUX de THIONVILLE). On le retrouve OPTICIEN à PARIS BOULEVARD DES ITALIENS. Il y avait une autre société GODCHAUX située rue de Rivoli à Paris.
Joseph était renommé pour ses colorations vives sur photos.


Deux des ses filles, dont Mathilde dirigeaient un magasin rue de Rivoli à Paris.

SYLVAIN ET EDGARD BLOCH

Sylvain et Edgard BLOCH étaient les fils de David BLOCH, chevalier de la Légion d'Honneur, et de Rose JAVAL.
Leur père
David s'associa en 1849 avec M. Aron BLIN, pour la fabrique de drap à Bischwiller (petite ville à une dizaine de kilomètres de chez moi).


En 1849, la Société remporta une médaille de Bronze à l'exposition des produits de l'industrie qui eu lieu à Paris. Le fils d'Aron, Maurice BLIN, fit son entrée dans la société et en novembre 1850, l'association BLIN père et fils et BLOCH-JAVAL pris le nom de BLIN père et fils et BLOCH.

Edgar BLOCH

Une grande amitié existait entre les associés. David et son épouse Rose étaient témoins lors de la signature du contrat de mariage de Maurice BLIN avec Ruffine LEVY. Quelques années plus tard, Maurice sera témoin au mariage de l'un des fils de David.

Ils agrandirent leur entreprise en achetant en 1854, les terrains de l'agriculteur Daniel BENDER. Leur participation à l'exposition universelle de Paris en 1855 leur valut une médaille.

En 1856, ils louèrent des bâtiments rue des écoles à Bischwiller, pour y tisser des draps et acquirent en 1857, 6 cardes et 4 métiers à filer. En 1859, ils embauchèrent M. A. LEMAIRE, directeur d'apprêts à Elbeuf. L'entreprise fonctionnait bien et il fallut faire un prêt pour pouvoir suivre les commandes. Ce fut David BLOCH qui se chargeât de l'obtention de ce prêt. Il fit la demande d'un prêt de 150 000,00 F. au prêt de la caisse centrale du trésor. Ce prêt comportait 3 termes de 50 000,00 F.

Sylvain BLOCH commença à travailler dans l'entreprise à l'âge de 19 ans.

Ils participèrent à l'exposition universelle de Londres, en 1862, ou ils remportèrent une Prize medal.

La même année, ils installèrent une chaudière dans la nouvelle usine de Bischwiller. David BLOCH acheta en 1863, une grande propriété de 2 bâtiments.

En 1866, David écrit dans une lettre adressée à Maurice BLIN qu'il se considérait responsable de tous les actes de son fils Sylvain et que tant que Sylvain n'était pas marié il devait s'abstenir de tout acte de gestion ou de direction sous peine de perdre tous ses droits.

M. KRATZER accepta de leur vendre ses terrains au Ladhoff, en 1866 et quelques mois plus tard, en 1867, ils achetèrent le système d'épouillage "JOLY" et eurent la médaille d'argent à l'exposition universelle de Paris. En 1868, ils purent installer une 2ème chaudière dans l'usine de Bischwiller et la même année Sylvain BLOCH épousa Angèle GODCHAUX (fille de Guetschlick). En 1869, année du Mariage d'Edgard BLOCH avec Valérie GODCHAUX (sœur d'Angèle), ils installèrent une chaudière à vapeur dans l'usine du LIEBFRAUENTHAL, Sylvain étant marié, ils pu devenir associé dans l'entreprise et en juin 1871, la société BLIN & BLOCH fut dissoute à Bischwiller et créée à Elbeuf sous la dénomination BLIN & BLOCH, entre Maurice et Théodore BLIN et David et Sylvain BLOCH.

Toujours le même mois, un contrat fut fait à Edgard BLOCH qui stipulait les conditions de son travail. Il habitait encore à Bischwiller ; une convention fut signée entre les 4 parties et dépôt de la société BLIN & BLOCH au greffe du Tribunal de Commerce d'Elbeuf créant la société BLIN & BLOCH ayant pour siège social Elbeuf et liquidation de BLIN & BLOCH à Bischwiller.

L'année 1872 fut l'année de la vente de l'usine de Bischwiller et une autre médaille leur fut attribuée lors de l'exposition universelle de Lyon. Edgard signa le certificat de vie d'Albert Auguste BLIN (encore une preuve d'une grande amitié).

En 1873, ils reçurent la médaille du progrès lors de l'exposition de Vienne et Sylvain rédigeât "rapport sur le traité de filature de la laine cardée par M. Léon LHOMME fils aîné".

L'accord concernant les prélèvements sur les comptes des associés fut modifié en 1874 et l'année suivante Sylvain écrivit "rapport sur les cours publics et gratuits". Article de journal paru dans le Temps du 10 janvier 1875 : « un incendie a éclaté le 7 courant à Elbeuf, dans le magnifique établissement de MM. Blin et Bloch, situé rue Saint-Jacques et rue Tournante. Grâce aux secours des ouvriers très intelligemment conduits, le feu a pu être arrêté et circonscrit dans un seul bâtiment. Les pertes cependant sont considérables. L’établissement de MM. Blin et Bloch, complètement neuf, est composé d’une filature de laine et d’une fabrique de draps, formant deux établissements séparés par le bâtiment renfermant le séchoir et la machine à vapeur.

C’est dans ce dernier bâtiment que l’incendie s’est déclaré ; il a été presque complètement

détruit. Les dégâts sont estimés à 185.000 Fr.………… MM. Blin et Bloch occupent

un grand nombre d’ouvriers. »

Dans le journal "les affiches de Bischwiller" du 1/4/1876, fut publié un article annonçant qu'il y eut une explosion 8 jours plus tôt (donc le 24/3/1876), dans l'usine BLIN & BLOCH d'Elbeuf alors qu'un an avant, ils avaient eu un incendie.

Les amitiés changes et début 1877 vit les premières transformations des statuts de la société. BLOCH Sylvain céda ses parts, 39% à chacun des frères BLIN et 22% à son frère Edgard. Sylvain montât une fabrique spécialisée dans le drap uni et garda son compte ouvert dans la société BLIN & BLOCH, jusqu'en 1886.

Acte de notoriété, en 1880, de la société BLIN & BLIN et en 1881, une autre convention dans la société BLIN & BLOCH suite à la cession d'Edgard BLOCH de toutes ses valeurs, il conservait son compte courant qui fut définitivement clos en 1896.

1883, création de la société BLIN & BLIN et en 1884, dissolution de la société BLIN & BLOCH.

Les BLOCH et les BLIN été subventionnaires d'une caisse de secours et mutuelle qui était gérée par les ouvriers et ils avaient fondé un corps de sapeur pompiers dans leur établissement.


Edgard était membre du cercle nautique et de la société hippique à Elbeuf ; membre du conseil d'administration de la société industrielle d'Elbeuf.

Sylvain était membre de la société industrielle de Rouen.

David, Sylvain et Edgard furent adhérents à la ligue des patriotes et parmi les membres fondateurs de l'association des Gambettistes.


Petite histoire écrite d'après des copies de documents et informations transmises par de nombreux contacts que nous remercions VIVEMENT.

1878, année de l'exposition universelle de Paris, l'entreprise étant membre du Jury fut Hors Concours et reçut la Légion d'Honneur.

LES ETABLISSEMENTS PAJOT-GODCHAUX

Après avoir obtenu son BAC, il entra, en 1886, à l'école supérieure des arts et techniques d'Aix-la-Chapelle où il fit de brillantes études. Il quitta en 1889 cet établissement pour continuer sa formation à l'université Rostock. A la fin de ses études, en 1891, il présenta une thèse intitulée " de l'effet du Thionychlorid et du Seleylchlorid sur quelques acides aminés ". Dédicace de sa thèse " A mes chers parents avec tout mon amour et ma profonde reconnaissance ". Il obtint son doctorat et finit docteur ès-sciences Ingénieur chimiste.


Il s'associa en 1899, avec M. Alfred PAJOT, ingénieur des arts et manufactures, pour constituer la Société des Produits Réfractaires de Cambrai - Etablissements PAJOT-GODCHAUX.


Eugène obtint la nationalité française en 1905.

Les bombardements de la première guerre mondiale endommagèrent moins l'usine que les saccages massifs des allemands.


Eugène GODCHAUX fut envoyé en mission dans les pays rhénans occupés, pour voir les dégâts subits par les usines des produits réfractaires, afin de pouvoir reconstituer l'industrie dans ces régions sinistrées. Pendant ce temps et ce jusqu'en 1921, la restauration des établissements PAJOT-GODCHAUX commençait et les activités de l'entreprise reprirent.

Eugène était administrateur du bureau de bienfaisance de Cambrai en 1920, eut le titre honorifique de Juge au Tribunal de Commerce en 1922, fut membre du Conseil Communal de Cambrai en 1925, membre de la Chambre du Commerce en 1928 et délégué cantonal en 1929. Il occupa toutes ces fonctions pendant de nombreuses années.

Lors de l'occupation (1914-1918), Eugène rendit de nombreux services à la ville de Cambrai et à sa population. En 1928, Eugène fit don à la société d'Emulation de Cambrai, d'une collection d'affiches et de documents parus pendant l'occupation allemande.

Eugène GODCHAUX avait d'autres fonctions. Il était :

-           Vice-président du Comptoir des fabricants de produits réfractaires

-           Président de la fédération des fabricants de produits réfractaires du Nord et du Pas de Calais

-           Membre du Comité du Syndicat des Fabricants des produits Céramiques de France

-           Membre de la Caisse des écoles et de la Commission de perfectionnement postscolaire

-           Administrateur du collège des garçons et de l'Ecole pratique du Commerce et de l'Industrie.

-           Conseiller du Commerce Extérieur de la FRANCE

Il a été décoré de la Médaille de Bronze de la Reconnaissance Française en 1924 et fait Chevalier de la Légion d'Honneur en 1932.

Il était titulaire de la médaille de Vermeil du Travail.

GODCHAUX Eugène 

(1866-1948)

Eugène GODCHAUX eu un seul enfant, GODCHAUX André qui travailla avec lui dans la société. André est né le 18 janvier 1900 et est décédé le 5 août 1979.


André était :

-           Membre titulaire de la Chambre du Commerce

-           Ingénieur E.C.P.

-           Directeur Gérant des Ets PAJOT-GODCHAUX

-           Gérant de Sociétés ; Censeur de la Banque de France ; Administrateur de la Caisse d'Epargne de Cambrai

-           Chevalier de l'Ordre du Mérite Social

-           Membre fondateur du Rotary club de Cambrai fondé en 1947

-           Eut la fonction honorifique de Président du Tribunal du Commerce de Cambrai en 1955 (photo de lui en habit de

            président) ; et fut président des anciens élèves du lycée Paul DUEZ


André GODCHAUX eut deux enfants dont René, le fils aîné, qui fit une thèse de médecine. Les dédicaces de sa thèse sont très émouvantes.

Nous remercions Michel Ingénieur I.D.N., le deuxième fils d'André qui nous a fait parvenir les copies de certains documents et photos qui nous ont permis de pouvoir écrire ce petit historique.

André GODCHAUX

(1900-1979)

SOCIETE CHARLES GODCHAUX & SON

maison fondée en 1882

La Société Charles GODCHAUX & SONS fut fondée par Charles GODCHAUX qui prit sa retraite en 1908. Ses deux fils Louis et Henri prirent la succession.

Cette Entreprise avait pour vocation l’IMPORTATION ET L’EXPORTATION DE MARCHANDISES BELGE.

Partie d'un litige, écrit en anglais, entre deux sociétés au sujet d'emballage d'importation. Traduit par Claudine GODCHAUX

Affaire opposant Frank Robert GRAHAM, directeur de la société SIR JOHN FRANCIS Limited et Louis GODCHAUX, propriétaire de CHARLES GODCHAUX & SON.

                                       Le litige eut lieu en 1933 et concernait l'emballage de produits importés de Belgique.


Louis GODCHAUX témoigne :

" J'importe de l'amidon de maïs depuis plus de 25 ans. L'amidon est emballé dans le pays d'origine de deux façons :

-           l'amidon est mis dans des emballages en papier contenant 4 à 5 livres. 13 à 14 des ces emballages sont ensuite placés dans une caisse en bois et c'est ainsi qu'ils arrivent à destination. Sur l'extérieure de la caisse, il est écrit en lettre de 7/8 de pouce " MADE IN BELGIUM ". Il y a une étiquette de fixée sur le dessus de chaque sachet de 4 à 5 livres, sur cette étiquette, il est écrit en lettre 1/12 de pouce "MADE IN BELGIUM".


- L'autre méthode d'importation consiste en des paquets d'1/2 pouce ou des cartons qui sont mis dans une caisse contenant 144 emballages. Le pays d'origine est marqué sur les côtés extérieurs de la caisse en lettre de 7/8 de pouce de hauteur. Chaque paquet d'1/2 livre porte de manière visible une étiquette marquée "MADE IN BELGIUM ".

La mention " emballé dans le pays d'origine depuis plus de 25 ans " est marquée sur les caisses et emballages.

L'amidon de maïs importé et vendu de cette manière, est surtout utilisé par les ménagères pour leur linge. "


Vu ce qui précède, il appartient à la partie adverse de ne pas faire ou vendre de l'amidon de maïs dans des emballages identiques à ceux décrits ci-dessus…..


Le témoin croie que l'opposant fait de la vente en gros en amidon de maïs et que ses clients sont des industriels du textile et autres qui achètent en grande quantité, et qu'actuellement, il n'a pas mis sur le marché des produits similaires à ceux qu'il importe. 


Il est très rare de voir de l'amidon exposé en vente libre ou en gros, sans marquage, pour la bonne raison, c'est qu'il est rapidement affecté par les conditions climatiques et la poussière. L'épicier n'expose pas l'amidon à l'air libre, il le garde dans un tiroir duquel il prélève la quantité demandée.


Louis GODCHAUX étale ses emballages et étiquettes, afin de montrer comment l'amidon est emballé et étiqueté par sa société.

L'opinion du témoin est que l'amidon de maïs importé de la manière décrite ci-dessus, est déjà suffisamment marqué.

Les suggestions de la partie adverse concernant :

-           un lettrage de 2 pouces de hauteur sur les paquets de 5 livres pour dénoter l'origine, ne me semble pas nécessaire. De plus, les effets de cette suggestion rendraient l'impression ridicule, surtout que les étiquettes sont de 5 x 3 ¾ de pouce et que la largeur des lettres est d'1/2 pouce de haut.

-           Les paquets contenant plus de 5 livres devraient être marqués avec des lettres de ¼ de pouce de hauteur. Ce qui voudrait que la place prise par l'indication de l'origine serait plus large que le reste de l'impression. Dans tous les cas, l'indication du lieu d'origine serait inutilement proéminente sur les paquets et défigurerait entièrement l'emballage.


En ce moment, des commandes sont encours. Nous avons des lieux de stockage numérotés dans différents ports du Royaume Uni. Nous pouvons y entreposer des marchandises pour une période de courte durée. Dans d'autres lieux, il faudrait une durée d'entreposage plus longue, nous pensons que 9 mois serait raisonnables.

Fabrique de couleurs d'analine sise à Bruxelles dont les fondateurs sont les frères LAZARD Louis et Fernand.

Société au capital de 3000 Livres divisé en 3000 parts de 1 livre chacune.


Affaire d'import-export, fabrication et vente en gros ou au détail, de produits teints, de couleurs, de pigments et vernis, de peinture, d'huile, chimique, industriel, médical ou préparateur pharmaceutique…

Les dirigeants créèrent  des fonds de soutiens pour leurs employés.

Les directeurs de la société étaient Louis LAZARD et Fernand LAZARD

La société était basée sur plusieurs continents :

-           The Lazard-Godchaux Co, Of America sises à New-York et Montréal

-           The Lazard-Godchaux Co Far East sises à Shanghaï et à Tsinanfu

-           Société Anonyme de couleurs d'analine & Produits chimiques sise à Bruxelles et Vieux Condé en France

D'autres bureaux étaient situés à Londres, Amilaza, Manchester, Paris, Lyon et Milan qui était dirigé par Giuseppe BELTRAMI.

La société est mise en liquidation en 1922 et fut dissoute en 1932.

ACIERIES ET ATELIERS TARETZ-KOÏE, à DROUJKOFKA (Russie)

En janvier 1897, Louis GODCHAUX donna pouvoir pour la souscription de 50 actions en vue de la création de cette société.


En février 1897, fut formée la société anonyme par actions ayant pour dénomination "ACIERIES ET ATELIERS DE CONSTRUCTIONS DU MIDI DE LA RUSSIE (Donetz)" dont le siège social était en Belgique.

La jeune société avait un siège d'exploitation et un siège administratif en Russie avec une représentation officielle et légale confiée à un agent responsable.

Le but de cette société était la fabrication de l'acier, de pièces moulées et forgées en acier, de pièces en fonte de fer ou de cuivre, la fabrication du matériel de chemin de fer, la chaudronnerie, le commerce de tous produits fabriqués et de toutes matières et de toutes opérations commerciales ou financières qui se rattachaient directement aux dites fabrications.


En septembre 1897, nouvelle dénomination

"Société Anonyme des ACIERIES ET ATELIERS TARETZ-KOÏE à Droujkoka (Russie)"


En septembre 1898 le capital sera augmenté de 1 400 000 francs.


Le capital initial était de 1 600 000 francs représentés par 3200 actions de 500 francs chacune. 3200 parts de fondateurs furent créées en plus.

Maurice GODCHAUX neveu de Louis travailla sur le site de cette entreprise qui se trouvait IKATERINOSLAV en Russie.

source Archives Nationales de BELGIQUE

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En 1851, ils achetèrent une filature de laine située à Goersdorf avec dépendance au lieu dit " LIEBFRAUENTHAL ".

Nouvelles modifications des statuts suite du départ de Sylvain. En fin d'année 1877, une nouvelle convention fut signée entre Edgard BLOCH et les frères BLIN.

Louis et Fernand LAZARD

Fils de Nina GODCHAUX et Hyacinthe LAZARD et petits neveux de Samson GODCHAUX

Louis Lazard naquit le 28 octobre 1873. Il n’était pas de grande taille, ce qui lui valut le sobriquet de «Louitje». Il aimait s’entourer de personnes de qualité et de belles et intelligentes dames. Parmi elle, l’actrice Flore Mahieu (1904-1995) avec qui il entretenu une longue relation. Louis avait deux adresses, une en Floride et une en Belgique. Il fut conseiller communal à Saint Gilles, de 1907 à 1921 ; juge au Tribunal de Commerce de Bruxelles ; sénateur suppléant ; un des fondateur du Comité anglo-belge de la Croix Rouge et donna de nombreuses conférences en Amérique en faveur de la Belgique occupée. Il fut aussi, consul général de Yougoslavie et secrétaire adjoint de l’Association Libérale de Saint Gilles, parti dont il fut proche de la direction nationale et dirigeant en 1932.

Louis Lazard est décédé le 26 octobre 1956.

Fernand Lazard est né le 31 juillet 1882. Il épousa en 1917, Melle Isabelle Fraiteur et pendant la seconde guerre mondiale, il vécut avec sa famille à Domme dans le Périgord. Il était diplomate et possédait des documents qui lui évitèrent la déportation. Soucieux des autres, il a laissé à Domme qu’il quitta après la guerre, de très bons souvenirs. Il était apprécié pour sa gentillesse et aimait rendre service. Fernand et sa famille retournèrent  à Bruxelles. Fernand Lazard, n’y vécut pas longtemps.

Fernand Lazard est décédé le 30 juin 1949.

Les deux frères étaient de bons vivants, ils aimaient la bonne chaire et les bons vins. Les personnes qui les ont connus n’ont que de très bons souvenirs d’eux, ils étaient aimables, serviables, intelligents, de vrais épicuriens et philanthropes. Ils étaient tous les deux présidents et fondateurs de la société :

 

LAZARD-GODCHAUX Cie

Extraits des statuts de 28 pages enregistrés le 16 décembre 1915

Lors de leurs différents déplacements à travers le Monde et lors différents rencontres avec le Gotha, pour des raisons professionnelles ou non, ils ramenèrent des objets et des œuvres d’arts et enrichirent leurs collections.


Louis Lazard légua en 1950, une partie de sa collection aux Musées Royaux des Beaux Arts de Belgique. Ce don se composait de tableau et de dessin, dans lequel se trouvait une gouache de Chagall et une toile d’Alfred Stevens.

Fernand Lazard lega certain de ses biens à la fondation Fernand Lazard dont il est le fondateur

1948 : Fernand LAZARD déposa l'acte de fondation de l'établissement d'utilité publique, dénommée " Fondation Fernand LAZARD ". Fernand LAZARD y affecta une somme de 100 000 francs. Début 1949, approbation par arrêté du Régent du Royaume Belge, des statuts de la dite société. Cette fondation a pour but d'accorder au seuil de leur vie professionnelle  une assistance financière sous forme de prêts exemptés d'intérêt, à des jeunes gens ayant achevés leurs études supérieures. Cette fondation est toujours en activité.

Les Magasins AD. GODCHAU

Adolphe Casimir GODCHAU, descendant d’Anne De Bonn, était tailleur-confectionneur et débuta son entreprise rue Croix-des-Petits-Champs. Son cousin, Ernest GODCHAU avait un magasin de nouveautés à Gondrécourt.

Adolphe GODCHAU développa un commerce bon marché sans précédent qui lui permit des différences de prix énormes.


En 1869, il déposa un brevet pour «des perfectionnements dans la coupe et la confection des pardessus d’homme et d’enfant»


Sa clientèle était  de tous les niveaux sociaux et grandit rapidement. Il dû  déménager rue Vivienne, mais cela ne suffisait pas et il lui fallu trouver un emplacement plus vaste pour accueillir une clientèle sans cesse grandissante. GODCHAU s’établit donc, faubourg Montmartre, angle de la rue Bergère. Il créa une véritable citée commerciale. Il lui fallut les 6 étages de cette maison pour contenir ses marchandises.


GODCHAU avait aussi une immense fabrique à Lille sur le faubourg Notre Dame, qui employait 1500 ouvriers. Dans son établissement du faubourg Montmartre, il y avait 240 employés et coupeurs mais ils étaient insuffisants pour procurer du travail aux 2 à 3 000 ouvriers tailleurs qu’occupait la maison GODCHAU. Il avait aussi un magasin rue de Rivoli et faubourg Poissonnière.

En 1878, il déposa un autre brevet pour «Un vêtement à double face».

Tous les employés touchaient une participation sur les bénéfices. GODCHAU pratiquait les prix les plus compétitifs, faisaient de nombreux cadeaux commerciaux dont des jouets pour les enfants, et de nombreux rabais. Ses ateliers fonctionnaient jours et nuits. Sa société participa à différentes expositions universelles et autres qui furent couronnées par des récompenses.

 

En 1880, dans les salons de Lemardeley, le personnel de la maison GODCHAU offrît un banquet à leur directeur pour le remercier de la Caisse de Prévoyance qu’il venait de fonder. En reconnaissance de cette intention, GODCHAU décida de la création d’une autre Caisse de Bienfaisance et augmenta tous ses employés de 1%.


La maison GODCHAU avait une grande renommée et était connue dans le monde entier.


1894, création de la société AD. GODCHAU et ses fils, draperie, tissus, habillements et confections, 12 faubourg Montmartre au capital de 550 000 francs.


1895, sa fille Berthe épousa en secondes noces  M. Georges LECOMTE (cliquez)


1899, formation de la société anonyme dite Société française du vêtement Maison AD. GODCHAU, 12 faubourg Montmartre au capital de 1 000 000 francs.


1905, les statuts sont modifiés et le capital est réduit à 650 000 francs.


1932, le siège social est transféré au 44 avenue Condorcet à Villeurbanne.

CONCESSION MINIERE DE CHEVILLON

En 1894 :  Par une pétition d u 27/07/1894 Ernest GODCHAUX sollicite, tant en son nom personnel qu'aux noms de ses associés, une concession de mine de fer hydroxydé oolithique sur les territoires des communes de

TRIEUX,  AVRIL et BRIEY  en Meurthe et Moselle (54), renfermant une étendue superficielle de 10 KM² 10 Hectares.

Cette demande était partiellement  en concurence aux demandes présentées par trois autres sociétés.

En 1898 : Dans une lettre écrite par Ernest GODCHAUX en date du 11/03/1898 et adressé à M. Francis LAUR,  Ernest confirme  qu'aprés de nombreuses et couteuses recherches, ses associés et lui ont decouvert de puissants gisements de mine riche de toute première qualité, et que leur succés fut le point de départ de tous les forages excutés depuis 1893.


Extrait de la lettre

" c'est donc à nous que le pays est redevable de la découverte du nouveau BASSIN d'entre MOSELLE et MEUSE".


En 1899 :  la concession découverte dans le Bassin de BRIEY ne fut pas attribuée à Messieur GODCHAUX, PALGEN et CONSORS par le conseil d'ETAT mais le TITRE d'INVENTEUR ne leurs fut pas contesté.

La concession fut attribuée à une société occupent un personnel de 7 à 8000 ouvriers : la Société des Ascieries de la Marine à SAINT-CHAMOND qui alloua la somme de 200 000 Francs aux INVENTEURS comme indemnitée et dommage et intéré.

SOCIETE DU PHONORAMA

En 1899, Louis GODCHAUX est membre du conseil d'administration de la société du Phonorama créé le 13/06/1897, Rose GODCHAUX  détenait des action de cette société.

SOCIETE DES MINES DE FER DE LESQUERDE

Société Anonyme ayant pour objet l'exploitation de la concession des mines de fer de LESQUERDE en Pyrénées - Orientales ; l'obtention de toutes concessions et commerce de tout minerais. Le siège est à Paris, le Capital est de 1.100 000 Francs en action de 100 F.

Emile TERQUEM  ( Fils de Mathilde GODCHAUX) ingénieur conseil fis partir du premier conseil d'administration de la société.

collection privée