Jean Antoine ZINNEN
(1827-1898)
Jean Antoine ZINNEN naquit à Neuerburg dans l’Eiffel, au Grand Duché de Luxembourg, sous le règne de Marie-Thérèse puis ensuite sous celui de Joseph II d’Autriche duc de Luxembourg.
Le 1er octobre 1795, la France proclama le Grand Duché « Département des Eaux et Forêts » .
Suite à la défaite de Waterloo, en 1795, le Duché de Luxembourg devint le Grand Duché de Luxembourg. La France perdit ses territoires à l’ouest de la Moselle, de la Sûre et de l’Our.
Neuerburg devint ville prussienne. Des musiciens militaires français restés dans cette ville jouaient admirablement d’instruments à cordes et à vent. Ils ont transmit leur culture à la famille ZINNEN. Voila pourquoi, Jean Antoine ZINNEN parlait et écrivait parfaitement le français lorsqu’il arriva au Luxembourg. J.A ZINNEN avait aussi une grande maîtrise des instruments à cordes tel le violon et l’alto.
Durant toute sa vie il eut un profond attachement pour la culture française. Il fut très inspiré par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Il trouva une certaine liberté de penser dans la Grande Loge de Luxembourg.
J.A ZINNEN était le premier directeur de la Chorale Municipale «Sangerbond» de Diekirch, fondée en 1851.
J.A ZINNEN directeur du Conservatoire et membre de la Société de Gymnastique participa à l’exposition universelle de Metz en 1861. Il était directeur de la section chant de cette société de Luxembourg.
L’Orphéon de Jean Antoine ZINNEN fut récompensé par un deuxième prix.
Jean Antoine ZINNEN composa la musique « ONS HEEMECHT » en 1864. Cet air deviendra en 1895 l’Hymne National Luxembourgeois. Les paroles de cet Hymne ont été écrites par le poète Michel LENTZ (1820-1893).
Ons Heemecht a été interprété pour la première fois en public, le 5 juin 1864 à Ettelbrück lors d’une grande manifestation.
Vous pourrez lire et entendre cet Hymne en cliquant sur le lien ci-dessous
Merci à M. Henri SHUMACHER pour les précieux renseignements qu’il nous a fournit et qui nous ont permis d’établir cette petite biographie.
Gabriel MAYER
C’est en 1849, en association avec Mr J BLOC (un expert en matière de Ganterie), que Gabriel MAYER fonda une fabrique de gant, Gabriel MAYER se retira des affaires en 1891 après 42 ans de carrière, il céda son établissement à Mrs BLOC frères.
En 1850, il épousa Melle Stéphanie LEVY et leur première fille Lucie Annette naquit en 1853.
En 1870, Gabriel MAYER déposa deux brevets.
1873, Gabriel MAYER fit construire la villa Vauban et la revendit en 1874 au baron Charles Joseph de GARGAN. Cette demeure était l’oeuvre de l’architecte EYDT et était située au milieu du parc municipal. Edouard ANDRE y aménagea un beau jardin et en 1949, la ville de Luxembourg se rendit propriétaire du domaine. La ville voulait y aménager un musée de collections d’oeuvres d’arts. La villa fut louée, après les travaux de transformations, de 1953 à 1959, à la cour de justice. Fin 1959, la ville y installa la galerie de peinture de la ville de Luxembourg. En 1991, le Grand Duc Jean en fut le locataire pendant les travaux du palais Grand Ducal.
Gabriel MAYER fut initié à la loge Maçonnique Luxembourgeoise, E.C.F. en 1855. Il était membre de la Chambre du Commerce. Il était actionnaire de la "Société des hauts Fourneaux Luxembourgeois" ; de la société "Forges et Laminoirs de Luxembourg".....
Sa fille Mathilde MAYER était artiste peintre. Voici ce que l'on disait d'elle dans les journaux : "Melle Gabriel MAYER, est occupée à faire une copie du Gigour sous l'habit de moine, d'Art Scheffer. Nous nous attendions pas à cette surprise qui a été d'autant plus grande que le travail de Melle MAYER dénote un talant réel".
1874, Gabriel MAYER et l’architecte Oscar BELANGER firent ériger au cimetière des Bons Malades, un monument en mémoire des soldats français décédés dans les hôpitaux luxembourgeois lors de la guerre franco-allemande. Sur ce monument il est inscrit “Souvenir Français”.
1877 après l’Exposition de Philadelphie Gabriel MAYER obtint la Naturalisation Luxembourgeoise.
1878 Gabriel MAYER obtint 2 médailles d'argent à l'exposition de Paris et M. Th. FIEDELER, son magasinier y eu une médaille de bronze.
1905 année du décès de Gabriel MAYER.
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Nicolas LIEZ
Nicolas LIEZ est né le 14 octobre 1809. Son père jean Joseph LIEZ était originaire de Neufchâteau dans les Vosges. Jean Joseph eut 4 enfants et après la naissance de Nicolas, ils s’établirent à Luxembourg.
A 16 ans, Nicolas devint élève de Jean-Baptiste FRESEZ et entra à l’école de municipale de dessin. Il remporta une médaille à Luxembourg en 1827 et une autre à Mons en 1830.
Il fut engagé en 1832, par REUTER, lithographe luxembourgeois. Ils travaillèrent à l’élaboration de l’album «Voyage pittoresque dans le Grand duché de Luxembourg.». C’est ainsi que le faïencier BOCH le remarqua et l’engagea pour ses talents de graveur. Jean François BOCH l’envoya à Paris pour apprendre sous l’enseignement du peintre paysagiste HUBERT, l’art de la peinture et de l’aquarelle.
Il démissionna de la faïencerie pour ouvrir son propre atelier en 1851. Il enseignera le dessin, la physique et la chimie en 1855 et se maria en 1857, année où il vendit son atelier à un de ses élèves. Toujours amoureux de son métier, il acheta une faïencerie à Audun-le-Tiche. En 1870, après s’être ruiné, il revendit sa manufacture et devint directeur artistique pour la société Villeroy et Boch.
Nicolas LIEZ mourut à Dresde, le 30 août 1892.
Jean Baptiste FRESEZ
Jean Baptiste FRESEZ est né le 10 juillet 1800, en France dans la ville de Longwy. Il décéda dans la même ville le 31 mars 1867.
Il obtint la nationalité Luxembourgeoise en 1848.
Jean Baptiste fut professeur de dessin et de peinture à l’Athénée Royale Grand-ducal de Luxembourg.
Il était membre de la Société archéologique du Grand Duché de Luxembourg, membre l’Institut des Beaux de Bruxelles et membre correspondant de la Société kunstgenootenschap de Gand.
Il était portraitiste et nous a laissé de très belles lithographies du Grand Duché. Le Musée d’art et d’histoire du Luxembourg détient son portrait et un bon nombre de ses œuvres.
Sont pris en photo, les deux filles de Gabriel MAYER et ses cinq petits enfants.